Curiosity sur Mars : Pas de méthane, mais l’espoir d’une trace de vie subsiste
Curiosity est sur Mars pour combler un objectif, trouver des preuves d’une vie passée ou éventuellement présente sur la planète.
Curiosity est sur Mars avec ses 899 kg depuis plus d’un an à la recherche de traces témoignant d’une vie passée ou présente. Après l’analyse de l’atmosphère de la planète rouge, le rover n’a pas été en mesure de découvrir la moindre trace de méthane. Ce dernier est un signe potentiel de vie, sans lui il est donc difficile d’envisager une éventuelle vie sur Mars. Avec cette découverte, Curiosity met également un terme au sujet concernant des nuages de méthane sur la planète rouge qui se produiraient occasionnellement. Toutefois, tous les scientifiques ne rejoignent pas l’avis général qui estime que la vie n’est désormais plus possible.
Les données sont-elles discutables ?
Certains précisent que les données récoltées par Curiosity ne prouveraient pas que la planète rouge entière soit dépourvue de méthane. Cela ne voudrait pas non plus signifier que la vie est impossible sur Mars, du moins dans son passé. Des scientifiques gardent donc l’espoir de trouver éventuellement des traces de méthane ailleurs sur la planète rouge et d’autres estiment que des preuves témoignant d’une vie peuvent toujours être présentes, car le méthane ne serait pas le seul à envisager un tel développement. La Nasa a toutefois été déçue par les résultats, car une telle recherche est organisée depuis 1969. Les chercheurs qui travaillaient sur le vaisseau Mariner 7 tentaient déjà à l’époque d’enregistrer des traces de méthane.
Pas de production de méthane
Les données de Curiosity sont également remises en cause, car l’Agence Spatiale européenne avait travaillé en 2004 avec Mars Express Orbiter. A cette époque, des traces de méthane avaient été découvertes. Les chercheurs s’interrogent donc, les résultats de Curiosity, sont-ils fiables ? Sont-ils valables sur toute la planète ? Le méthane peut-il disparaître sur ce laps de temps ? Dans tous les cas, l’espoir subsiste, car pour le responsable de l’exploration sur la planète rouge, Michael Meyer « nous savons que sur Terre il existe de nombreux microorganismes qui ne produisent pas de méthane ».