Curiosity découvre le lit d’une rivière similaire à celui sur Terre
Curiosity a découvert le lit d’un ancien ruisseau sur la planète Mars.
Le robot mobile continue son périple pour tenter de trouver des preuves attestant de la présence d’une vie il y a plusieurs millions d’années.
Curiosity a trouvé le lit d’une ancienne rivière, les scientifiques sont donc ravis d’étudier les graviers et cailloux présents sur les clichés. Ces derniers ont d’ailleurs été comparés à ceux pris sur Terre dans le but de conforter la thèse d’un cours d’eau. L’un des membres de cette mission, William Dietrich a donc déclaré que les gravillons apportaient de nombreuses informations « nous pouvons estimer que l’eau s’écoulait à une vitesse de un mètre par seconde environ et qu’elle devait arriver entre la cheville et la hanche ». L’eau a donc coulé sur le sol de la planète Mars, cette thèse conforte les précédentes données obtenues par les sondes spatiales.
Les cailloux mesurent parfois 4 centimètres, ils n’ont pu être transportés que par l’eau et non par le vent. Les géologues ont déclaré que le lit était en réalité celui d’un cône alluvial qui a la forme d’un éventail. Ce dernier est obtenu par le flux d’une rivière donc l’écoulement est assez important. Auparavant, les sondes spatiales avaient observé des rivières, des canyons, et même des écoulements, mais c’est la première fois qu’un robot mobile fait cette découverte en direct sur le sol de la planète. Le spécialiste, Nicolas Mangold a souhaité indiquer qu’on « avait notamment repéré sur les vues du satellite MRO un cône alluvial au nord de l’endroit où Curiosity s’est posé, mais on ne voyait aucune trace d’écoulement en surface à l’endroit où est le rover. On s’aperçoit en fait que, là où Curiosity a atterri, les traces d’écoulement ont depuis été recouvertes par le vent et les roches qui en portent encore les traces n’affleurent qu’en quelques endroits ».
Curiosity ne restera pas sur cette zone pour tenter de découvrir des traces de vie. L’écoulement était trop important, il doit donc trouver un lieu où les « dépôts de sédiments sont plus lents et plus calmes ».