Craig Wright l’inventeur du Bitcoin pourrait être un imposteur
Après avoir annoncé être l'inventeur du Bitcoin, Craig Wright refuse cependant d'apporter des preuves supplémentaires. Dans une lettre il fait ses adieux à Internet.
Lundi dernier, Craig Wright affirmait être l’inventeur du Bitcoin, une monnaie virtuelle notamment utilisée dans le dark web. Il avait apporté quelques éléments pour accompagner son aveu mais rien ne permettant d’en être sûr à 100%. Alors que des preuves supplémentaires lui étaient demandées, celui-ci refuse de les apporter, les pressions sur lui étant trop fortes.
Craig Wright : inventeur du Bitcoin ou imposteur ?
Une question à laquelle nous n’aurons peut-être jamais la réponse. Pourtant, au vu de ses déclarations lundi, l’australien affirmait être à l’origine de cette monnaie virtuelle. Alors que l’on lui demande des preuves supplémentaires, Craig Wright se ferme et préfère retourner à l’anonymat.
“Je pensais pouvoir le faire. Je pensais pouvoir mettre des années d’anonymat et de dissimulation derrière moi. Mais après les événements de cette semaine et alors que je me préparais à publier la preuve que j’avais accès aux premières clés, j’ai flanché. Je n’ai pas le courage. Je ne peux pas le faire” a-t-il écrit sur son blog.
Alors qu’il était prêt à sortir de l’ombre M. Wright refuse d’aller plus loin et prouver qu’il est bien celui qui se cache derrière le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, l’inventeur du Bitcoin. Il n’aura pas supporté les polémiques qui font rage depuis ses déclarations publiées lundi.
Il dit au revoir à Internet
Dans son message il s’excuse auprès de Jon Matonis et Gavin Andresen qui l’ont toujours soutenu. “Je sais que cette faiblesse causera du tort à ceux qui m’ont défendu, particulièrement Jon Matonis et Gavin Andresen. Je peux seulement espérer que ni leur honneur ni leur crédibilité ne seront irrémédiablement entachés par mes actions. Ils n’ont pas été trompés, mais je sais désormais que le monde ne le croira jamais désormais. Je peux seulement dire que je suis désolé” écrit-il et il finit sa lettre par un “Et au revoir” qui sonne comme un adieu.
Andresen reconnaissait toutefois qu’il avait fait une erreur en révélant l’identité de l’inventeur du Bitcoin sans avoir en main les preuves suffisantes. Quant à Matonis, il écrit dans un tweet mystérieux qu’aucune preuve supplémentaire ne sera apportée par Wright et qu’il n’y aura pas non plus d’autre Nakamoto.
Un mystère qui reste donc entier.