Comme Facebook ou Twitter, Snapchat veut lutter contre les discours de haine en Europe
C'est en coopération avec la Commission européenne que Snapchat souhaite rejoindre le combat.
Est-il utile de vous dire qu’internet est un outil fabuleux ? Un outil permettant d’échanger avec des utilisateurs du monde entier, d’ouvrir son œil sur une culture quasiment illimitée. Malheureusement, bon nombre de services sont gangrenés par des discours haineux dans des groupes privés ou, plus largement, aux yeux de tous. En Europe, ces discours sont pris très au sérieux à tel point que les géants du milieu tentent avec l’exécutif européen de trouver des solutions. Parmi ces acteurs, on trouve notamment Facebook, Microsoft, Twitter ou encore YouTube depuis maintenant deux années. Snapchat, application de vidéos et photos éphémères, a décidé de se joindre au mouvement.
La lutte contre les discours haineux par les géants du milieu
Mais alors en quoi consistent ces mesures prisent par les géants du milieu – et désormais Snapchat. C’est simple : ces derniers s’engagent à supprimer le plus rapidement possible – 24h – les contenus discriminants, haineux, de manière “claire et efficace“. Le but ? Empêcher la prolifération d’un environnement anxiogène sur les réseaux sociaux où la parole a tendance à être libérée. Twitter est très critiqué pour sa faible réaction face aux tweets haineux qui pullulent au sein de son service. Facebook a quant à lui fait face à des accusations quant à la mise en avant de “fake news“. Autant dire que niveau opinion, les deux géants semblent faire le strict minimum pour la protection des utilisateurs.
La commission européenne a de son côté fait savoir via la voix de Vera Jourova, commissaire à la Justice, qu’il faudrait peut-être dans les mois à venir actualiser le “Code de conduite” régissant ces règles de protection contre le contenu haineux.
Le nombre croissant de participants montre que le Code de conduite de l’Union européenne est une manière efficace de rendre internet sûr.
La commission européenne a également fait savoir qu’en janvier dernier, les résultats des géants du web contre la lutte des propos haineux étaient satisfaisants.