Christy : un biopic sportif qui ne convainc pas le public

Image d'illustration. ChristyBlack Bear Pictures / PR-ADN
Le dernier film porté par Sydney Sweeney vient de s’illustrer tristement au box-office, enregistrant des recettes si faibles lors de son lancement qu’il rejoint le classement des dix pires démarrages jamais recensés au cinéma.
Tl;dr
- Sydney Sweeney misait sur sa transformation dans Christy pour impressionner la presse et les spectateurs.
- Le film réalise un flop avec seulement 1,3 million de dollars au premier week-end, illustrant la difficulté des biopics sportifs à trouver leur public.
- Malgré cet échec, Sydney Sweeney poursuit sa trajectoire médiatique et prépare d’autres projets ambitieux pour consolider son statut d’étoile montante.
Un rôle physique et dramatique pour séduire
Dans la sphère hollywoodienne, le nom de Sydney Sweeney rime désormais avec notoriété et influence sur les réseaux sociaux. Pourtant, un paradoxe demeure : son pouvoir d’attraction au box-office n’a jamais été réellement prouvé. Son dernier projet, le biopic sportif Christy, ne déroge pas à cette règle. Ce film, relatant l’ascension de la boxeuse du Hall of Fame Christy Salters, misait sur la métamorphose physique et dramatique de Sydney Sweeney pour convaincre critiques et spectateurs à la veille des grandes cérémonies.
Christy face aux flops emblématiques de Hollywood
Dès son premier week-end, le verdict est tombé : seulement 1,3 million de dollars engrangés – une performance qui place le film parmi les dix plus mauvais démarrages historiques (hors ressorties). Un score comparable à des titres devenus tristement célèbres comme The Empty Man, ou encore le flop intergalactique d’Eddie Murphy, The Adventures of Pluto Nash. Même certains blockbusters ou comédies musicales boudées ont fait mieux à leur sortie.
Ce résultat s’inscrit dans une tendance : les biopics sportifs ont du mal à trouver leur public en salle. Cet automne déjà, Dwayne “The Rock” Johnson et son film The Smashing Machine avaient peiné avec une ouverture à 5,8 millions pour finir loin du seuil de rentabilité.
Quand le talent ne garantit pas le box-office
Pour les studios comme Black Bear Productions, l’équilibre entre prestige artistique et réussite commerciale reste fragile. Malgré quelques réussites comme le thriller horrifique Immaculate (35 millions de dollars pour 9 millions investis), les paris sur des films portés par une grande actrice ne se transforment pas toujours en triomphe financier. D’autres tentatives récentes – citons A Working Man ou le film choral de guerre signé Guy Ritchie – témoignent d’une stratégie oscillant entre ambition et prise de risque.
Sydney Sweeney poursuit sa trajectoire médiatique
Mais faut-il pour autant y voir un coup d’arrêt ? La réponse semble évidente : non. L’objectif premier de ce type de production réside souvent ailleurs que dans la seule recette en caisse. Positionner le nom de Sydney Sweeney dans la course aux Golden Globes ou aux Oscars demeure un enjeu majeur pour elle comme pour ses partenaires. D’autant que l’actrice n’en est qu’au début d’une séquence prometteuse : elle s’apprête à enchaîner un thriller psychologique réalisé par Paul Feig puis une apparition très attendue dans Le diable s’habille en Prada 2, face à un casting prestigieux.
Reste que, pour l’instant, Sydney Sweeney, véritable phénomène hors écran, semble jouer sa propre partition : celle d’une étoile montante dont chaque projet nourrit autant le débat médiatique que les attentes du public.