CES 2014 : PrioVR, une combinaison de reconnaissance des mouvements
Si Kinect utilise le procédé de reconnaissance de mouvement via une caméra, PrioVR se sert d'une combinaison composée de plusieurs capteurs.
YEI Technology est une société basée à Portsmouth, dans l’État de l’Ohio, aux États-Unis et à l’origine du projet PrioVR, une combinaison dotée d’une sorte de harnais ainsi que d’un bandeau pour la tête et de bracelets. Cette dernière est notamment équipée de 7 à 17 capteurs sur les différentes parties du corps afin de proposer une reconnaissance de mouvement semblable à la motion capture. L’ensemble communique en Bluetooth avec un ordinateur.
Le futur du jeu vidéo au CES 2014 ?
Présentée cette année au CES 2014 de Las Vegas, la combinaison PrioVR est associée à un moteur 3D, qui est un jeu vidéo conçu spécialement pour montrer les capacités du dispositif. Une personne disposant du PrioVR peut ainsi lever la tête, se mettre au sol, se pencher, agiter les bras, tenir son arme comme bon il lui semble ou encore jeter un coup d’oeil au coin d’un mur pour espionner ses ennemis. Toutefois, les mouvements, la gâchette de l’arme et la vision sont uniquement contrôlables à l’aide de deux manettes ressemblant au Nunchunk de la console Wii de Nintendo.
Par ailleurs, YEI Technology a déclaré vouloir cibler en priorité le marché du jeu PC et semble intéressée à l’idée de s’associer avec un autre dispositif qui n’est autre que l’Oculus Rift. La firme envisage aussi de développer des applications et des jeux basés sur le principe de la réalité augmentée.
Cependant, si PrioVR s’annonce plus précis que Kinect avec une faible latence de 10 millisecondes et accessible pour tout le monde, entre 270 dollars (version haut du corps seul) et 400 dollars (version intégrale avec capteurs pour les jambes), une date de commercialisation n’est pas encore prévue. En effet, la combinaison n’est encore que à l’état de prototype et YEI Technology compte relancer une levée de fond sur Kickstarter à partir du 14 février. Il se murmure que quelques éditeurs de jeux auraient déjà manifesté leur soutien au projet.