Ariane 6 : Une nouvelle génération de lanceurs dès 2021
Ariane 6 va donc prendre la place de la précédente version.
C’est la décision qui a été prise cette semaine à Naples. Une nouvelle génération de lanceurs va donc voir le jour et cela marque une victoire pour la France qui était favorable à ce nouveau programme.
Les ministres des 20 pays se sont réunis cette semaine notamment pour décider du futur d’Ariane 5. Deux possibilités avaient été envisagées, l’amélioration de la fusée avec le concept Ariane 5 ME et la conception d’un nouveau lanceur, Ariane 6. La France, qui plébiscitait la deuxième solution, a obtenu la victoire. L’Allemagne n’a pas été très heureuse de cette décision puisque le pays souhaitait la mise à niveau de l’actuelle fusée pour une question économique. La ministre française de la Recherche explique que « L’évolution vers Ariane 6 a été actée, avec l’objectif d’un lanceur plus robuste et mieux adapté à l’évolution du marché, tout en optimisant la transition pour garantir les emplois et les compétences industrielles ». La mise en place d’Ariane 6 ne sera pas immédiate puisque Ariane 5 aura une version améliorée intitulée Ariane 5 ME d’ici 2017. Puis dès 2021, Ariane 6 prendra définitivement le relais.
Une mission pour Mars
Le Conseil de l’Agence spatiale européenne a également obtenu un budget de 10 milliards d’euros, cette enveloppe est effective pour trois ans. Le PDG d’Arianespace, Jean-Yves Le Gall a partagé son enthousiasme à l’AFP « Nous sommes ravis, on a eu le maximum de ce qu’on pouvait espérer ». D’autres décisions ont été prises comme la collaboration avec l’ISS qui sera effective jusqu’en 2020. L’Europe se tournera ensuite vers la Russie, car les pays membres souhaitent participer à des missions pour explorer les planètes. Ainsi, les ministres ont obtenu un partenariat avec la Nasa pour le vaisseau spatial Orion qui permettra à des hommes de rendre visite à la Lune.
Un autre projet a été conclu pour l’exploration de Mars. Le programme ExoMars prévoit l’envoi de 2 sondes sur la planète rouge. En 2016, une sonde orbitale sera envoyée puis un module robotisé deux années plus tard. L’objectif étant d’effectuer des missions de forages dans le sol pour obtenir des échantillons. Ce projet a pour l’instant coûté plus de 400 millions d’euros, mais il a été abandonné par la Nasa, l’Europe s’est donc tournée vers la Russie.