Anonymous : lancement de Tyler le 21 décembre
La menace qui pèse sur Julian Assange, amène WikiLeaks vers une situation financière compliquée, c’est ce qui pourrait être la principale motivation de cette initiative.
Décentraliser les serveurs
Le 21 Décembre, le groupe Anonymous a prévu le lancement de Tyler, dans le cadre de son plan visant à établir une sorte de clone de WikiLeaks avec une décentralisation des serveurs, afin d’empêcher les procédures judiciaires comme pour le prédécesseur.
Pourtant, il y a quelques jours le groupe hacktiviste indiquait une rupture philosophique avec WikiLeaks.
La décentralisation complète des serveurs, semble être l’un des fondamentaux de « Tyler », un moyen de contourner toute tentative d’attaque ou d’intervention des pays pouvant être lésés par des révélations compromettantes. Une stratégie devenue un effet de mode, The Pirate Bay ou encore le nouveau Megaupload ont décidé d’adopter cette exportation des données.
Des Etats plus honnêtes, c’est le but !
La transparence tant voulue depuis plusieurs mois devient de plus en plus présente grâce aux fervents défenseurs d’un web libre et non censuré. Les gouvernements ont une grande part de responsabilité dans ce mouvement, notamment dans le domaine de l’information.
Usés de devoir faire face à une censure quasi-permanente dès qu’un sujet fâche, les partisans de la liberté d’expression et d’information n’ont cessé de développer des systèmes de riposte. Tout cela se concrétise, espérons que « Tyler » incite les autorités à plus d’honnêteté. Il sera compliqué pour ces dernières de prôner de faux discours, face à des preuves qui ne pourront être dissimulées par des actions en justice. Le jour du lancement sera comme un symbole, avec en simultané le déploiement du « Projet Mayhem », un mouvement incitant les anonymes à augmenter les manifestations dans les villes et continuer de révéler au grand jour les secrets dérangeants des Etats.
En attendant ce lancement du service par Anonymous, Julian Assange de Wikileaks est toujours dans une situation juridique délicate et résiste via l’ambassade équatorienne de Londres.