Amazon veut tester ses drones aux États-Unis et menace de délocaliser
Amazon met la pression à la FAA pour obtenir l’autorisation de faire voler ses drones de livraison dans le ciel des États-Unis.
Nous vous parlions il y a peu de la campagne de recrutement menée par Amazon dans l’optique de dénicher les meilleurs pilotes de drones. Le service de livraison par Drones « PrimeAir » du géant du e-commerce américain avance donc à petits pas. Des tests de livraisons seraient déjà effectués dans certaines villes mondiales et notamment en Inde, près de Bombay par exemple.
La firme veut maintenant accélérer les choses et demande aux autorités américaines l’autorisation de faire voler ses drones pour tester le service dans le pays. Une partie loin d’être gagnée d’avance.
Amazon veut faire voler ses drones aux États-Unis
Le géant du e-commerce veut aller toujours plus loin, toujours plus vite. Après avoir « embauchés » des robots dans ses stocks afin de venir en aide aux employés des entrepôts de préparation des commandes pour les fêtes de Noël, Amazon met la pression pour que ces drones de livraison soient opérationnels le plus rapidement possible.
Cependant, la Federal Aviation Administration (FAA), ne veut pour le moment pas entendre parler d’un survol du territoire américain par les engins d’Amazon, allant jusqu’à menacer le site de poursuite judiciaire si le moindre drone tentait de se dégourdir les ailes dans le ciel du pays de l’oncle Sam. Amazon ne veut pas entendre cet argument et commence à mettre la pression sur l’administration américaine !
Amazon a peur de la concurrence étrangère
Pour faire accélérer les choses, Amazon a adressé une lettre ouverte à la FAA, lui demandant que la situation soit débloquée très rapidement pour que la phase de test soit possible dans le ciel des États-Unis, sans quoi, Amazon menace tout simplement de délocaliser son service « PrimeAir » hors du sol américain.
Si Amazon semble si impatient, c’est que la firme sait que la concurrence travaille aussi de son côté dans le domaine de la livraison par drone notamment dans d’autres pays où la loi est plus souple dans le domaine. La firme a peur d’avoir un train de retard le jour ou la législation permettra ce type de livraison.
En attendant, il semblerait qu’Amazon se concentre sur un autre type de livraison par le biais de coursiers à vélo dans les rues de New York. Ce qui permettrait une livraison en moins d’une heure. Là, au moins, pas besoin d’autorisation de vol !