Albert Camus : un Doodle pour le rocher de Sisyphe
Albert Camus célèbre son 100e anniversaire sur Google avec un Doodle assez particulier qui illustre deux thèmes.
Albert Camus et le Mythe de Sisyphe trônent en tête du moteur de recherche de Google. Ce Doodle met en avant deux thèmes très importants pour ce dramaturge, à savoir l’éternel recommencement et l’absurdité. Ils illustrent dans cette histoire la punition de Sisyphe qui avait offensé les dieux. Ils correspondent également à des problématiques dont les Hommes sont confrontés au quotidien. Albert Camus aimait beaucoup travailler sur ces notions et il a pu dans le Mythe de Sisyphe faire part de son avis. Ce héros de la mythologie grecque a défié les dieux et les raisons sont diverses. Il aurait vendu des informations concernant une relation entre Zeus et Égine. Les conséquences auraient été dramatiques.
Le Mythe de Sisyphe
Comme le montre le Doodle d’Albert Camus, Sisyphe est condamné à avancer avec un bandeau sur les yeux tout en poussant un rocher. Il doit emmener ce dernier en haut de la montagne du Tartare, mais, en arrivant au sommet, la boule redescend jusque dans la vallée. Le héros est donc contraint de recommencer cette tâche. C’est donc un éternel recommencement puisque Sisyphe n’arrivera jamais à atteindre son objectif. Malgré la difficulté de la tâche, Albert Camus estime que le personnage est heureux. Dans le Mythe de Sisyphe qui a été publié en 1942, le dramaturge résume cette situation en précisant que la joie du héros est silencieuse « son destin lui appartient. Son rocher est sa chose ».
L’absurdité et l’éternel recommencement
Albert Camus utilise ensuite ces deux thèmes dans le monde moderne et prend l’exemple de l’ouvrier. Ce dernier ressemble à Sisyphe puisqu’il est contraint tous les jours de recommencer une tâche, mais cela n’entacherait pas son bonheur selon l’auteur. Il estime que malgré l’absurdité de certaines situations et l’éternel recommencement, la vie vaut d’être vécue. Albert Camus conclut en révélant que « la lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme ».