A l’approches des Elections européennes, Facebook durcit sa lutte contre la désinformation
Le réseau social ne veut pas interférer avec la politique comme autrefois.
Facebook tente de se racheter une image après avoir interféré avec les dernières élections américaines ou encore le Brexit. C’est via l’affaire Cambridge Analytica que la firme a été pointée du doigt par les internautes mais aussi les politiques après la convocation de Mark Zuckerberg auprès du Congrès américain. Une faute grave que Facebook compte bien ne pas reproduire si l’on en croit son dernier communiqué. Et pour cause : à l’approche des Elections européennes, le réseau social va renforcer sa lutte face à la désinformation. Reste à savoir si le résultat escompté sera présent pour le géant…
Facebook durcit sa politique contre les fake news
C’est dans un communiqué que Facebook a annoncé la prise en charge de la sûreté et sécurité sur son réseau social par le biais de 30000 employés à l’approche des Elections européennes. Il faut dire que le service veut éviter un nouveau scandale face aux ingérences pouvant avoir lieu de son côté. L’accent sera également mis sur l’IA grâce au machine learning – littéralement apprentissage de la machine – pour repérer encore plus facilement le contenu problématique.
Notre stratégie consiste à la suppression des faux comptes, la recherche et la suppression des personnes malveillantes, à la restriction dans la diffusion de fausses informations, la désinformation, et la mise en place d’une politique de transparence inédite à propos des publicités politiques.
Parmi les mesures, les utilisateurs de Facebook pourront savoir par qui a été payée une publicité à portée politique. De quoi rendre bien plus transparent un service qui, de base, ne l’est pas vraiment. Facebook veut mettre toutes les chances de son côté pour éviter que son réseau social ne se retrouve dans la tourmente avec une ingérence politique sur le dos. Reste à savoir si ces mesures seront efficaces.