Windows 10 : une amende pour Microsoft suite à une installation forcée
Une utilisatrice californienne avait porté plainte contre Microsoft après une installation forcée de Windows 10 qui avait causé un bug sur son ordinateur. Le groupe a dû lui verser 10.000 dollars.
Microsoft veut que son OS Windows 10 soit utilisé par le plus de monde possible, même si cela doit passer par des méthodes agressives. Début février, la mise à jour vers Windows 10 était devenue une mise à jour recommandée et de ce fait la migration peut se faire automatiquement chez les utilisateurs qui ont laissé les options par défaut. C’est ce qui est arrivé à une utilisatrice américaine qui a porté plainte et gagné son procès contre la firme de Redmond.
Windows 10 : Microsoft obligé de payer une amende de 10.000 dollars
L’utilisatrice en question, Teri Goldstein, est une californienne qui est responsable d’une agence de voyage. Suite à cette installation de Windows 10 pour laquelle elle n’avait jamais donné son accord, son PC, qu’elle utilise pour travailler, a été victime d’un bug et ses performances avaient depuis fortement chutées. De fait, cela l’empêchait de faire son travail correctement. Elle fait alors appel aux services techniques du géant américain mais ceux-ci n’auront pas pu régler le problème. Elle a donc décidé de porter plainte contre Microsoft et a gagné son procès. Le coupable ayant dû lui verser 10.000 dollars de dommages et intérêts.
L’éditeur américain a toutefois tenu à préciser qu’il ne se considérait pas responsable mais aurait préféré payer plutôt que de faire appel et générer des dépenses supplémentaires.
Microsoft harcèle ses utilisateurs
Depuis sa sortie au mois de juillet 2015, la migration vers Windows 10 est gratuite pour les utilisateurs possédant une licence Windows 7 ou Windows 8.1. Cette période de gratuité d’un an touche bientôt à sa fin et Microsoft pousse un maximum d’utilisateurs à installer son dernier système d’exploitation avant que celui-ci devienne payant.
Cependant, de nombreux utilisateurs considèrent les méthodes du géant américain comme du harcèlement et dénoncent ces techniques agressives sur la toile. Le cas de cette californienne pourrait bien motiver des utilisateurs mécontents à faire de même.