Outre le capteur d’empreintes digitales dont il est question plus haut, la surcouche EMUI de Honor permet diverses choses assez intéressantes. Tout d’abord, grâce à la “touche intelligente” sur le côté gauche du téléphone, l’utilisateur peut configurer jusqu’à 3 actions selon qu’il appuie simplement, qu’il appuie 2 fois ou bien reste appuyé. On pourra ainsi appeler l’appareil photo ou n’importe quelle application, effectuer une capture d’écran ou une capture vocale ou encore activer la lampe torche. En un mot : pratique.
Ensuite, évoquons l’activation à la voix. Plutôt anxiogène niveau sécurité puisque l’option réclame que le téléphone “écoute” en permanence, celle-ci permet de prononcer une phrase clé personnalisable (uniquement en anglais pour le moment) afin de retrouver son terminal en le faisant sonner et vibrer. Le résultat est plutôt satisfaisant et risque de bien aider les étourdis.
Relevons également la possibilité de prendre une capture d’écran en double tapant sur l’écran avec les phalanges ou encore la présence d’un mode utilisation à une main. En faisant glisser un doigt vers la droite ou la gauche sur la barre de navigation (où sont présents les boutons Retour, Home et Applications), l’interface se réduit afin que même les coins supérieurs soient accessibles avec le pouce. Enfin, SmartControl 3.0 permet de transformer le Honor 7 en télécommande qui peut interagir en infrarouge avec TV, décodeurs et autres appareils équipés.
Bref, la surcouche EMUI s’avère riche en fonctionnalités bien pratiques et, fait assez rare pour être souligné, améliore vraiment l’expérience utilisateur sous Android sans encombrer d’applications inutiles. On regrettera simplement l’absence de drawer ou de raccourci pour accéder à toutes ses applications (qui, comme sur iOS, ne font que s’afficher sur les écrans d’accueil et les en supprimer revient à les désinstaller).