Nasa : 6 volontaires isolés pour une simulation de vie sur Mars
Dans l'optique d'un voyage sur Mars, la Nasa a choisi 6 personnes pour une simulation qui consiste à 1 an d'isolement complet afin d'étudier le comportement humain dans une telle situation.
C’est à Hawaï que la Nasa va enfermer 6 personnes dans un dôme de 11 mètres de diamètre et 6 mètres de hauteur pendant 1 an afin d’étudier les effets d’un tel isolement et de la promiscuité sur le comportement humain, en vue d’un éventuel voyage sur la planète Mars. Un français fait partie des personnes sélectionnées.
La Nasa effectue une simulation de voyage sur Mars
3 hommes et 3 femmes ont été choisis par la Nasa, parmi des volontaires, pour passer 1 an dans un dôme de 11 mètres de diamètre, totalement isolés du reste du monde. L’expérience qui a lieu à Hawaï, sur les flancs d’un volcan, commence aujourd’hui. Les personnes sélectionnées sont des ingénieurs, des médecins ou des biologistes.
Durant cette simulation, les scientifiques auront pour mission de réaliser des expériences mais ils seront également l’objet d’études psychologiques afin de déterminer comment se comporte un équipage dont les membres vivent quasiment les uns sur les autres pendant 365 jours sans contact extérieur et avec des sorties limitées, toujours équipé d’un scaphandre. Ils n’auront droit qu’à quelques minutes d’eau chaude par semaine, mangeront de la nourriture déshydratées, bref ils seront mis en condition comme pour un séjour sur Mars, le manque d’apesanteur en moins. Les 6 personnes seront surveillées à tout moment pour voir l’évolution de leur santé physique et psychologique et de leur relation avec les autres participants à l’expérience.
Un scientifique français sélectionné par la Nasa
Cyprien Verseux, un français de 25 ans, doctorant en astrobiologie, fait partie des 6 personnes sélectionnées par la Nasa pour participer à cette expérience. Sa mission sera de développer les ressources nécessaires pour alimenter l’équipage en total indépendance. A quelques heures du début de l’expérience, il répondait à France Info : “je suis plutôt curieux de voir comment je vais réagir, je ne suis pas inquiet car je sais que tous les membres de l’équipe sont stables psychologiquement et ont les capacités pour survivre pendant un an dans ces conditions… a priori“.