Lundi, la connexion Internet sera bloquée pour 350 000 ordinateurs
Le virus DNSChanger fait une nouvelle fois parlé de lui.
Le FBI a décidé après plusieurs mois de stopper certains serveurs. Cette manipulation entrainera dès lundi un blocage relativement important.
Entre 2007 et 2011, un virus nommé DNS Changer a infecté de nombreux ordinateurs. À cette époque, le FBI avait mis en place une solution temporaire visant à bloquer le virus en vue de limiter sa propagation. Mais lundi, cette méthode expire et le remplacement des serveurs est inévitable. Actuellement, il a été référencé près de 300 000 voire 350 000 ordinateurs potentiellement infectés par ce virus. Le pays le plus touché est les États-Unis avec 69 000 cas diagnostiqués. La France est également concernée comme le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore l’Italie, l’Australie et l’Inde.
Les experts ont expliqué qu’il est difficile de compter précisément le nombre d’ordinateurs infectés. Face à cette situation, le FBI a collaboré avec Facebook, Google et des fournisseurs de service. Ils ont ainsi proposé plusieurs sites Internet dont l’objectif premier est de partager des tests comme dcwg.org. DNS-ok permet également en quelques clics de connaitre le verdict : infecté ou sain.
Ce virus ayant sévi à travers le monde a fait des milliers de victimes. Des éditeurs d’antivirus ont ainsi travaillé pour fournir aux internautes une aide. Cette dernière comme G-Data leur permet de prendre connaissance du tutoriel, le but étant de configurer correctement les paramètres de connexion. L’intervention ce week-end est obligatoire selon les experts, « si les ordinateurs des internautes ont les mauvais paramètres de nom de domaines sur leurs serveurs, ils ne pourront pas accéder à des sites Internet, envoyer des courriels ou utiliser des services sur Internet ». A priori, 10 000 foyers français seraient concernés par le virus et l’interruption de connexion.