Le laboratoire spatial chinois Tiangong-1 pourrait s’écraser sur Terre
La Chine a fini par admettre avoir perdu le contrôle de sa station spatiale Tiangong-1 qui est en orbite autour de la Terre actuellement. L’appareil va redescendre et des débris pourraient atteindre notre planète.
La station spatiale chinoise Tiangong-1, mise au repos depuis mai 2016, s’apprête à redescendre dans l’atmosphère. Cependant, les scientifiques chinois, ayant perdu le contrôle de leur module, ignorent où l’appareil va s’écraser. Faut-il craindre un scénario catastrophe ? La Chine, elle, se veut rassurante.
La station spatiale Tiangong-1 est hors de contrôle
Le laboratoire spatial Tiangong-1 est le premier mis en orbite autour de la Terre par la République Populaire de Chine. Lancé en 2011, l’appareil, baptisé « Palais Céleste », aura été en service pendant 4 ans et demi avant d’être mis définitivement au repos récemment, en mars 2016. La station n’hébergeait plus de spationautes chinois, appelés taïkonautes, depuis juin 2013.
Des rumeurs de sa perte de contrôle avaient commencé à courir peu après sa mise hors service. Les autorités chinoises ont annoncé la redescente sur Terre du module, tout en précisant qu’elles ne savaient pas exactement quand ni où il ferait son entrée dans l’atmosphère. Cette déclaration sous-entend qu’elle en a perdu le contrôle, sinon la Chine aurait annoncé la période et l’endroit choisis pour faire redescendre la station spatiale.
Des débris pourraient tomber sur Terre
Lorsqu’une agence spatiale décide de faire redescendre un de ses engins, elle le fait généralement au-dessus d’un océan afin d’éviter tout accident avec la population. Une opération impossible à mettre en œuvre si aucun contrôle n’est exercé sur le module spatial, comme c’est le cas apparemment avec Tiangong-1. Cependant, les autorités chinoises se veulent rassurantes. « Selon nos calculs, la plus grande partie du laboratoire spatial se désintégrera » lors de son entrée dans l’atmosphère terrestre, indiquait la directrice adjointe du bureau chinois de l’ingénierie spatiale, Wu Ping.
Néanmoins, des débris devraient arriver sur Terre. Cependant, selon le « Washington Post », les risques qu’ils s’écrasent dans une zone habitée sont très faibles. En effet, 50% des habitants de la Terre occupent seulement 2,9% de la surface de la planète.