Une option pour ne plus partager ses conversations Alexa avec des humains
Apprendre que les conversations avec les assistants numériques vocaux étaient écoutées par des humains n'a pas plu, à juste titre. Aujourd'hui, Amazon propose une option pour quitter le programme mais elle reste activée par défaut.
Apple et Google avaient été accusés de faire écouter les conversations avec Siri et l’Assistant de leurs utilisateurs à des tiers humains. Amazon aussi, mais le géant du e-commerce prend les devants, en quelque sorte, en ajoutant une option pour sortir du programme d’écoute.
Amazon permet de ne pas faire écouter ses conversations avec des humains
Face à la gronde du public, des mesures, volontaires ou forcés, devaient être prises. La firme de Cupertino a annoncé suspendre le programme, purement et simplement. Google procède de même, mais pour trois mois seulement en Europe. Amazon, quant à lui, propose un bouton.
Une option bien cachée dans les paramètres et activée par défaut
L’option en question se trouve dans les paramètres de l’application Alexa. Un simple oui/non pour accepter ou refuser de partager certains de vos enregistrements avec les équipes d’Amazon. Ceux-ci seront tout de même envoyés aux serveurs d’Amazon, et stockés – à moins que vous ne les supprimiez manuellement -, mais ils ne seront plus écoutés par des employés humains. L’option précise aussi que lesdits enregistrements “pourront servir à développer de nouvelles fonctionnalités et à améliorer notre service“. En ajoutant bien que “seule une minuscule fraction des enregistrements sont analysés manuellement“.
Une transparence plutôt bienvenue. Mais on aurait préféré que l’option soit désactivée par défaut. En procédant ainsi, Amazon pourrait se faire taper sur les doigts par l’Union européenne. Selon la CNIL allemande, “le fonctionnement de ces assistants virtuels doit être transparent pour que toute personne puisse donner son consentement éclairé“. Une option activée par défaut et cachée dans les paramètres ne rentre probablement pas dans la catégorie du “fonctionnement transparent“.