Une étude montre que trouver de la vie extra-terrestre sera plus complexe que prévue
C’est une étude qui le dit, et qui pourra décevoir : découvrir d’autres formes de vie sera beaucoup plus difficile que prévu. En effet, les endroits où l’existence de formes de vie nouvelles serait probable sont beaucoup moins nombreux que ce que l’on pensait. Explicati
Ce sont des chercheurs de l’université de Californie à Riverside qui le disent : les probabilités de trouver des formes de vie extraterrestres dans l’espace sont très faibles. Selon les scientifiques, la « zone habitable » telle que l’on a pu la définir est beaucoup plus petite que ce que l’on croit.
Les chances de trouver de la vie extraterrestre sur l’espace s’amenuisent
Ces zones habitables correspondent ainsi à des zones de l’espace où l’on pense qu’une forme de vie a existé ou a la possibilité d’apparaître. Pour estimer si une zone est habitable ou non, il faut prendre en considération la distance d’une planète à son étoile.
C’est que la présence d’eau liquide, un élément clé pour déterminer s’il y a ou non une forme de vie, dépend de cette distance. Une étude publiée le 10 juin dans la revue The Astrophysical Journal estime quant à elle qu’il faut aussi prendre un autre indicateur : la quantité de gaz toxique.
Un indicateur clé : la présence de dioxyde de carbone
Le chercheur Timothy Lyons, qui a participé à l’étude, estiment ainsi que la majorité des planètes localisées dans une zone habitable ne le sont pas vraiment dans la mesure où elles sont incapables d’abriter une forme de vie suffisamment complexe comme les êtres humains ou les animaux.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié la présence de dioxyde de carbone sur les planètes considérées jusqu’à ce jour comme habitables. Ce gaz, en grande quantité, peut être mortel. De plus, sa présence en trop grande quantité n’est pas compatible avec une forme de vie “humaine” ou “animale”.
A cela s’ajoute un autre élément à prendre en compte : pour les autres planètes considérées comme habitables, l’étoile autour de laquelle elles tournent diffusent des radiations à l’impact négatif, puisque cela provoque une grosse concentration de monoxyde de carbone, qui est aussi un gaz toxique.