Une commission de 10 à 15% seulement sur le store d’HarmonyOS ?
Maintenant que HarmonyOS, l'OS alternatif à Android selon Huawei, est officiel, le plus dur reste à venir, il faut attirer les développeurs pour que ceux-ci fasse vivre l'écosystème applicatif. Cela pourrait passer par des commissions peu élevées sur le store.
En ouverture de sa conférence annuelle dédiée aux développeurs, Huawei dévoilait en grande pompe HarmonyOS, son propre OS universel, à la manière de ce que Google prépare avec Fuchsia. Le géant chinois pose ici les bases d’une vraie alternative, pour un usage polyvalent, tant dans les petits objets connectés – montres, wearables – que les plus gros – téléviseurs, voitures, ordinateurs -, le tout dans une conception moderne et distribuée. Huawei a même déjà dévoilé un premier produit à en bénéficier, un téléviseur estampillé Honor, le Honor Vision, dont la sortie se fera très prochainement. Mais pour envisager l’avenir sereinement, il faut que les développeurs répondent présent. Il convient de les attirer comme il se doit.
HarmonyOS pourrait proposer une faible commission aux développeurs d’applications
Peu importe les caractéristiques techniques, peu importe l’interface graphique, pour qu’un OS vive, il lui faut un écosystème applicatif viable, et fourni. Plus que le nombre, dans un premier temps, il faut s’assurer de la présence de certaines applications clef. Sans elles, c’est la mort assurée. Huawei affirme comptabiliser déjà pas moins de 800 000 développeurs mais il faut faire mieux, toujours mieux. Pour en attirer davantage, le géant chinois pourrait décider de mettre en place une commission relativement faible, de 10 à 15% seulement, sur les revenus générés par les applications mobiles.
Ceci pour s’assurer un écosystème riche et varié le plus rapidement possible
Avec Google et Apple qui s’adjoignent 30% de ces mêmes revenus – tant dans les achats d’applications que dans les transactions in-app ou le abonnements -, Richard Yu, responsable du grand public chez Huawei, laissait entendre que sur HarmonyOS, il pourrait être question de moitié moins. Et la puissance du marché mobile chinois pourrait grandement aider. C’est d’ailleurs pour cette raison que HarmonyOS sera d’abord déployé dans l’Empire du Milieu, sous le nom Hongmeng OS, avant de tenter d’envahir le monde… Cela lui permettra-t-il tout de même de devenir le vendeur numéro 1 de smartphones ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre, l’ogre Huawei a faim, et même Donald Trump pourrait ne pas parvenir à l’empêcher de manger…