Test Samsung Galaxy S5

Par Nicolas Catard publié le 23 avril 2014 à 14h05, modifié le 2 novembre 2015 à 17h17.
8 /10

Notes

  • OS
    8
  • Design
    5
  • Écran
    10
  • Performances
    9
  • Photos et Vidéo
    8

Avantages

  • Ecran sublime
  • Appareil photo ultra réactif
  • Photos et les vidéos magnifiques en extérieur
  • Options très nombreuses en photo et vidéo
  • Mode Ultra éco energie
  • Puissance et rapidité

Inconvénients

  • La coque en plastique, pas à la hauteur du prix et des performances
  • Les photos et vidéos en faible lumière perdent énormément en qualité
  • Des couleurs pas toujours très naturelles

Nous avons testé le Samsung Galaxy S5, présenté officiellement au MWC 2014 de Barcelone.

Préambule

Le Samsung Galaxy S5 est le smartphone le plus attendu de l’année. Pas besoin d’introduction, Samsung est numéro un mondial des smartphones en volume, et le fer de lance de ses appareils est chaque année la nouvelle version du Galaxy S.

En février dernier, nous étions à Barcelone pour vous faire découvrir une première prise en main du millésime 2014. Le Galaxy cinquième du nom est donc sorti le 11 avril, et selon certaines sources, il dépasse déjà les ventes du Galaxy S4 !

Plus fort et plus étonnant, le dernier joujou de Samsung séduirait les possesseur d’iPhone… Le journal britannique The Telegrah indique en effet qu’un tiers des acheteurs du S5 sont d’anciens possesseurs d’iPhone ! Alors voyons à quoi ces derniers, mais aussi les possesseurs du S3, du S4 ou de leurs concurrents, doivent s’attendre.

Prise en main vidéo

OS

Pour les habitués de Samsung, sachez qu’une nouveauté vous attend, mais attention, elle va vous perturber. L’intégralité du menu des paramètres est désormais accessible depuis un menu à icônes rondes. C’est visuellement assez sympa, très proche d’un autre système mobile fruité qui a mis le flat design à la mode, mais cependant très éloigné du look général de Android.

On peut donc se poser une question : pourquoi Samsung a customisé ces icônes précisément, ce qui est une très bonne idée, mais n’a pas touché au reste des icônes de l’OS ? C’est pourtant ce que fait Meizu dont l’interface est la plus éloignée de celle d’origine de Android, et qui se rapproche d’ailleurs énormément de iOS. C’est aussi une discipline dans laquelle excelle HTC avec sa surcouche Sense, dont la sixième et dernière version, est une vraie réussite.

Un mélange pertuRbant de android et Tizen !

Chez Samsung, on conserve le look d’Android pour les icônes sur l’écran d’accueil, mais on transforme complètement le menu de paramètres avec un design maison. Celui-ci est d’ailleurs fortement inspiré de Tizen, l’OS alternatif développé par Samsung et Intel, et sur lequel le constructeur coréen compte beaucoup pour, un jour, se défaire du joug de Android.

A l’usage, on se rend compte que ces icônes rondes n’apportent pas grand choses de plus. C’est un drôle de mélange des genres auquel vous finirez peut-être par vous habituer. Il est possible que Samsung ait voulu lui aussi mettre un peu de sa touche personnelle, mais un smartphone avec Android, Touchwizz, et Tizen, ça commence à faire beaucoup..

Design

Mais revenons au Samsung Galaxy S5, qui est notre star du jour. A première vue, peu d’évolution de design extérieur par rapport au S4. On retrouve le même bord assez rectangulaire, qui avait été une très appréciable évolution de la gamme S3 et Note 2. Un bord très pratique qui permet une bonne prise en main, surtout pour le Note, assez imposant. Et justement, en parlant du Note 3, le Galaxy S5 adopte la même face arrière, amovible, revêtue d’une imitation de cuir.

La première fois que je l’ai vu, je n’ai pas pu m’empêché de le comparer à un sparadrap, mais finalement, c’est assez discret, et assure une excellente prise en main. De plus, pas de problème de traces de doigts, de rayures, ou de transpiration qui rendrait l’arrière glissant.

Toujours à l’arrière, on notera le traditionnel capteur photo sur lequel nous reviendrons, et au dessous, un gadget que vous utiliserez à chaque fois que vous voudrez faire le malin : le capteur cardiaque. Je vous l’assure, dans la vraie vie, vous ne vous en servirez jamais.

On notera la fermeture hermétique de la prise micro USB, qui comme sur le Note 3 est une prise USB 3. Cela permet, en théorie, de charger et de transférer plus rapidement. Mais il faudra évidemment posséder un port USB 3 sur son ordinateur, et bien sûr, un câble USB 3, et ce dernier n’est pas fourni avec le Galaxy S5, alors qu’il est fourni avec le Note 3… A l’inverse, vous pouvez toujours utiliser un simple câble Micro USB, ça marche aussi, et lui, est fourni avec le S5.

Le couvercle qui permet de rendre cet orifice hermétique n’est là par hasard. Le Galaxy S5 est étanche, avec une certification IP67, soit une résistance maximale à la poussière et excellente à l’eau. Vous pouvez plonger le S5 dans l’eau, à 1m de profondeur pendant 30 minutes, sans inquiétude, il sera intact après un petit bain forcé, ou volontaire.

Un design réussi mais une robe un peu cheap…

Mais attention, on parle ici d’eau douce, car l’eau de mer, tout comme l’eau de piscine, bourrée de chlore, attaquera violemment l’appareil qui n’en ressortira pas indemne. De même, la profondeur de 1 mètre n’est pas non plus indiquée au hasard. Si vous descendez plus bas, la pression va être énorme sur le téléphone, et il ne tiendra pas le choc. Pour résumer, le S5 résiste parfaitement aux projections d’eau, aux chutes accidentelles dans le bain, ou dans les toilettes.

Une précision cependant, vous pouvez tout de même utiliser le S5 à la plage ou à la piscine, mais sans le plonger entièrement dans l’eau trop longtemps. Il résistera aux projections, mais pas à l’immersion dans une eau salée ou chlorée. Si le S5 tombe à l’eau, il faudra immédiatement le nettoyer à l’eau claire pour faire disparaitre les éléments agressifs que sont le sel, et le chlore.

Comme sur les Sony Xperia Z, Z1, Z Ultra, Z1 Compact et Z2, eux aussi étanches, un message vous rappellera de bien penser à reboucher la fermeture du port USB, sous peine de voir l’eau et la poussière s’y infiltrer.

Pour conclure sur le design de l’appareil, la,prise en main est très bonne, mais le cache du port USB, le contour en plastique et l’arrière en faux cuir, nous donne tout de même une impression de produit bas de gamme. C’est à priori le seul défaut important du S5, 649€ pour un smartphone en plastique, ça fait un peu cher.

Google Now

La toute dernière version d’Android kitKat 4.4.2 est installée sur le Galaxy S5, et petit bonheur, le S5 réagit quand vous lui parlez en disant “Ok Google Now”. Mais pour cela, il faut se trouver sur l’écran de Google Now. Donc on n’est pas encore dans le même confort qu’avec un Nexus 5 ou un Moto X pour lesquels il suffit de parler à son smartphone, même si celui-ci se trouve sur un autre écran, ou en veille. Et donc, à condition de bien être sur l’application Google Now, vous pouvez donc demander à votre S5 de vous régler une alarme, de faire des recherches et tout cela, sans toucher l’appareil.

Mais attention, et c’est là que j’ai souvent du mal à comprendre Samsung. A vouloir en faire beaucoup, le S5 en fait trop. Cela se retrouve au niveau de l’assistant vocal. Puisqu’en plus de Google Now, il y a aussi S Voice, l’assistant vocal maison de Samsung. Deux assistants pour un seul appareil, on ne voit pas trop l’intérêt. Surtout que S Voice mobilisera le double clic du bouton d’accueil. Je vous rassure, celui-ci peut être désactivé.

Écran

L’écran du S5 est l’un des plus beaux que j’ai pu voir sur un smartphone. Il est d’une part Full HD, et d’autre part, et c’est une très bonne nouvelle, la taille des caractères, même réduite au mimim, reste parfaitement lisible et sans aucune fatigue visuelle. Sans utiliser une batterie de tests logiciels, ou une sonde de calibration, et je fais confiance à mes yeux, l’écran du S5 est une réussite. On peut cependant lui trouver un petit défaut. Lorsque l’on passe en mode “simplifié,” tout devient énorme, le problème étant que dans le sens inverse, en revenant au mode normal, la taille de la police revient à sa taille par défaut. Il faudra à nouveau régler la taille de la police sur celle de son choix.

Un écran sublime

A noter que le S5 propose deux réglages de sensibilité aux impulsions tactiles. Si cette fonctionnalité est prévue pour l’utilisation avec des gants, elle devrait apporter un peu de bonheur à toutes les femmes qui aiment bien tapoter l’écran avec le bout de leurs ongles. L’écran réagit avec un tapotement plus faible qu’à l’accoutumée.  Seul problème, l’écran, mais aussi les deux boutons retour et menu peuvent aussi être activés par erreur, cela m’est souvent arrivé lorsque je prenais des photos.

Performances

En février dernier, lorsque le S5 a été dévoilé par Samsung, j’ai lancé un benchmark avec Antutu Benchmark, pour vérifier les compétences générales de l’appareil. Face à un Note 3, j’ai été surpris de voir que le S5 était plus faiblard. Le même test a été effectué en mars, sur un autre exemplaire. Là aussi, le meilleur résultat sur Antututu était en faveur du Note 3. Mais j’étais apparemment en présence d’un modèle de présérie, comme à Barcelone.

En effet, dès que nous avons reçu un exemplaire de la version définitive, le S5 s’est révélé plus puissant que le Galaxy Note 3 ! Donc, si la puissance ne fait pas tout, elle permet d’être à l’aise partout, mais à condition que les drivers et l’OS soient optimisés. Nous pouvons être rassurés, le Galaxy S5 est bien le smartphone le plus puissant jamais conçu par Samsung.

Et utiliser, le S5 est un vrai bonheur. Pas le moindre ralentissement à signaler dans les applications, les menus, et même les applis les plus gourmandes. Notre application qui nous sert d’étalon est Real Racing 3 qui n’a jamais été aussi fluide. Il fait jeu égal avec le Note 3 et le HTC One M8. En revanche, comme tous les smartphones testés, il y a toujours un moment de la course ou le nombre d’images par seconde chute. Décidément Real Racing ne sera jamais parfait !

A noter que le S5 est doté d’une fonctionnalité Eco Energie qui m’a fait bien bien peur. La première fois que j’ai testé la fluidité du S5, j’avais oublié avoir activé le mode éco énergie, ce qui rendait la navigation poussive. Bien entendu, dès que celle-ci est désactivée, le Snapdragon 801 quadruple coeur à 2,5 Ghz de fréquence fait merveille.

Mais revenons au mode d’économie d’énergie, très malin, et sur lequel Samsung avait d’ailleurs bien insisté à Barcelone lors de la présentation du mobile. En effet, l’autonomie du S5 est modulable !

Pour se faire, le Galaxy S5 est doté de deux modes d’économie d’énergie qui vont permettre d’allonger de manière très significative la durée de vie de la batterie de 2800 mAh, mais au prix de quelques sacrifices. Dans le premier mode : “Eco Energie”, la puissance est simplement réduite, et l’autonomie est à peu près doublée. Donc, l’appareil est moins fluide, et Antutu Benchmark vous signalera que votre S5 est alors moins véloce qu’un Galaxy S4.

Un smartphone ultra performant qui dure et qui rassure !

Le second mode s’appelle Ultra “Eco Energie”. Il est réservé aux baroudeurs de jungle, de montagnes enneigées, de steppes arides et de tous ceux qui commencent à se sentir mal dès que leur smartphone passe sous la barre des 5% de batterie. En clair, il va vous permettre de prolonger la durée de vie de votre batterie en transformant votre S5 en smatphone ultra basique. Dans ce mode warrior, qui rivalise avec le Nokia 8210, les couleurs et l’interface classiques disparaissent et font place à un écran hyper basique faisant penser aux écrans e-ink, en video inversée (textes blancs sur fond noir), avec seulement quelques icônes, et une connectivité minimum : pas de 4G, pas de Wifi, pas de bluetooth, mais de la 3G pour la data et le réseau voix.

En mode Ultra Eco Energie, Samsung nous indique qu’avec 100% de batterie, la durée de vie est de 12 jours ! Et avec 15% de batterie, le mode Ultra Eco Energie vous permettra de maintenir le S5 en vie pendant au moins 48h. Nous avons poussé le test en évaluant la durée de vie possible avec 1% de batterie. Si vous êtes dans ce cas, vous pourrez encore rester joignable pendant 5h !

Le S5 est bien entendu 4G, et il est doté d’une petite fonctionnalité peu mise en avant, et qui se révèle pourtant très pratique : le Smart Booster. Une fois ce mode activé, votre smartphone va combiner la puissance de votre Wifi avec celle de la 4G pour télécharger plus rapidement. Sur le papier, c’est assez génial, mais cela dépendra évidemment du forfait data que vous utilisez. Un compteur vous indique en temps réel les données qui transitent par le réseau mobile et celles qui arrivent de votre réseau Wifi. Si vous l’utilisez, pensez à surveiller la consommation de données dans le menu Réseau de votre S5. Et n’oubliez pas que vous pouvez mettre en place une limite maxi à l’utilisation des datas.

Photos et Vidéo

L’un des terrains de jeu préféré des utilisateurs de smartphones est bien entendu la partie photo et vidéo. Pour ma part, j’ai l’oeil forcément critique en tant que pro de l’image, mais j’aime aussi à rappeler que le problème de la majorité des smartphones se situe derrière l’appareil…

En effet, il est toujours possible de faire de belles photos et vidéos avec un smartphone à condition de savoir bien s’en servir. Les règles basiques de composition de l’image vous permettront de réaliser de très bonnes prises de vue. Et avec le Samsung Galaxy S5, vous serez sérieusement assisté par une foule incroyable d’options qui vont encore plus vous faciliter la vie. Vous risquez cependant de vous y perdre, et la plupart des options ne seront jamais utilisées par la moitié des utilisateurs.

Passons aux performances. J’ai pris une vraie claque sur la rapidité du capteur en extérieur. Le mode rafale est aussi rapide et efficace que sur un réflex de gamme moyenne. Sur une course de voitures, il suffit de suivre l’action et toutes les photos sont nettes, et le sujet se retrouve parfaitement à l’endroit où vous avez souhaité le placer sur l’image. Aucun retard à signaler. Une vraie évolution par rapport à la majorité des smartphones du marché.

Mode macro du Galaxy S5

Mode macro du Galaxy S5

Pour les clichés classiques, l’autofocus est instantané et le déclenchement ultra rapide. On se rapproche sérieusement des réflexes et mon iPhone 5 est battu. Si on y ajoute la stabilisation et le mode HDR, le Galaxy S5 est une vraie machine de guerre. Mais attention, ces bonnes nouvelles sont réservées aux photos en extérieur.

En effet, prendre des photos ou des vidéos en basse lumière ou à l’intérieur avec peu d’éclairage est une toute autre histoire. On arrive ici aux limites des capteurs minuscules présents dans les smartphones. A ce jeu là, le Nokia 1020 s’en sort beaucoup mieux (grâce à son capteur de 41 megapixels) et l’iPhone 5S (avec son flash bi-colore) est bien meilleur.

Si l’on souhaite fouiller un peu dans les options, largement plus nombreuses que sur le Galaxy S4 ou le Note 3, les outils les plus appréciables sont pour moi : le déclenchement à la voix, le retardateur, le mode rafale, la stabilisation.

J’ai aussi beaucoup apprécié la possibilité de débrayer l’appareil en manuel sur la sensibilité ISO, l’exposition, la balance des blancs, et le mode mesure du point, exactement comme sur les vrais appareils photos. Un regret cependant, et ceci est particulièrement gênant en vidéo, et qui fait encore la différence avec les appareils photo : l’impossibilité de désactiver la mise au point automatique. En clair, il n’est pas possible de passer en mode focus manuel, et cela provoque un désagréable mouvement rapide de l’autofocus qui cherche en permanence à refaire la mise au point alors que l’on souhaite justement que celle-ci ne change pas. Le jour où les constructeurs auront compris qu’il doit être possible de désactiver l’autofocus automatique, on aura fait un grand pas en avant et les jours des appareils photos compacts seront vraiment comptés.

 Très bon en vidéo, un peu meilleur en photo

Parmi les options proposées, le mode HDR est à mon avis l’un des plus utiles car il vient en aide aux capteurs des smartphones, qui bien souvent, ont du mal à gérer les différentes plages de lumières sur une même scène. Le HDR combine un cliché pris en sous-exposition, un second en exposition automatique et un troisième en sur-exposition. Le logiciel procède à un habile mélange des 3 photos en une seule, où les différentes plages dynamiques faisant le plus ressortir de détails seront conservées. Cela s’avère très utile pour une scène baignée par la lumière violente du soleil et pour révéler les informations bien souvent cachées dans une zone plus sombre, le tout sur la même photo. Le seul problème du HDR est la création d’images qui, même si elle sont souvent magnifiques, semblent irréelles.

En vidéo, j’ai beaucoup apprécié la possibilité d’activer le HDR, qui vous sortira de bien des mauvais pas de manière automatique : un contre jour sera corrigé sans avoir besoin d’y réfléchir. Par défaut, il est donc intéressant de le laisser activé, surtout si vous filmez dehors. Mais attention, le HDR ne fonctionne pas en 4K.

Pour la vidéo, le meilleur smartphone toutes catégories confondues reste pour moi le Note 3. Il est le seul à combiner à la fois une prise de vues en 4K, un excellent enregistrement sonore en stéréo et la reproduction fidèle des couleurs capturées, pas parfaite, mais très bonne. Sur le papier, le Galaxy S5 fait aussi bien, mais il est doté de plus de fonctionnalités. Le S5, comme le Note 3, permettent le zoom audio, que j’avais beaucoup aimé sur le LG  G2. Comme son nom l’indique, les micros stéréo effectuent une triangulation pour tenter de capter le son provenant d’un endroit précis dans le champ de vision du capteur. C’est loin d’être parfait mais on entend la différence.

J’ai testé le Note 3 et le Galaxy S5 en parallèle en filmant la même scène, et il s’avère que si la qualité video est légèrement meilleure sur le S5, la vitesse d’enregistrement des fichiers y est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus rapide ! Un fichier de 1 minute enregistré en 4k, demande environ 1 seconde de finalisation sur le Galaxy S5, tandis que la même durée dans la même résolution ultra HD (3840 x 2160) demandera plus de 10 à 15 secondes sur le Galaxy Note 3. On peut sans doute mettre cette évolution sur le compte d’une meilleure optimisation de la mémoire cache, ou de composants mémoires plus rapides.

Au sujet de la mémoire, sachez que le S5 accepte des Micro SD jusqu’à 128 Go. C’est une bonne nouvelle, mais ce n’est pas luxe : 1 minute de vidéo en 4K occupe facilement 350 Mo !

Autre très bon point pour la photo, le capteur du S5 est excellent pour la macro, tandis que le Note 3 en est incapable. Regardez ci-dessous un exemple. Sur la première photo d’Iron Man, nous sommes sur le Note 3 à environ 12 cm. Si l’on se rapproche, le focus est impossible. Sur la photo suivante, prise avec le Galaxy S5, la tête du personnage est a environ 7 cm. Et d’ailleurs, la profondeur de champs donne l’impression d’une photo prise avec un réflex et un objectif à 1,8 d’ouverture. Attention, je précise que je n’ai pas utilisé le mode selective focus du Galaxy S5, qui permet, lorsque vous prenez une photo, de créer un fond artificiellement plus flou. D’ailleurs, vous saurez ce que je pense de ce mode en regardant la video sur notre test en 4K…

Note : les deux photos ont été prises à l’intérieur et réduites à 1000 pixels de large.

Photo Note 3

Photo Macro avec le Galaxy S5

Le test vidéo

Applications

Je suis prêt à parier que lors de la phase de conception du Samsung Galaxy S5, les ingénieurs et les designers ont observé les smartphones de 4 marques avec précision : Apple, HTC, LG et Nokia. Pour ne pas que son S5 soit considéré comme une mise à jour du modèle précédent et risque de passer un peu inaperçu, le cahier des charges a dû ressembler à peu près à ça : Faites-moi le smartphone le plus puissant du monde, mettez-y tout ce que vous pouvez, ajoutez toutes les fonctionnalités que la concurrence à intégré dans ses modèles, et quand vous serez satisfaits, ajoutez-en encore plus ! C’est un peu l’impression que l’on peut avoir en navigant dans les menus du S5.

Les trucs rigoloS, mais que vous n’utiliserez… jamais

Alors voici les trucs sympas mais que vous ne devriez utiliser qu’une fois ou deux, pour tester ou pour épater les copains.

Le capteur cardiaque et la suite S Health

Il est sympa de savoir qu’en cas d’effort intense, il est possible de se prendre le pouls d’urgence, mais aussi de pouvoir compter ses pas, mais franchement, quel intérêt ? Vous allez utiliser la suite S Health une fois pour tester, et les fois suivantes pour faire la démo à vos amis. Mais à part ça, l’icône devrait prendre la poussière.

My Magazine

Il en est de même pour des applications comme My Magazine, qui est une version maison de Flipboard. Ca partait d’une bonne idée, déjà présente sur le S4, mais l’emplacement en premièr écran est réellement casse pied. De plus, il est impossible de mettre le flux de son choix. Son utilisation en devient forcément limitée. Finalement, la meilleure nouvelle de My Magazine est la possibilité de le désactiver. Pour cela, un clic sur un endroit vide de l’écran et dans les paramètres, vous pourrez décocher la case et faire disparaitre ce premier écran.

La télécommande infrarouge Smart Remote

Le S5 est doté d’un capteur infrarouge comme le S4, mais là aussi, à moins d’être en panne de télécommande, l’utilisation du S5 comme centre de contrôle de sa télé ne risque pas d’exploser.

Le lecteur d’empreinte

Annoncé comme la révolution du S5, mais arrivé après celui de l’iPhone 5s, le capteur infrarouge du S5 est aussi plus lent. S’il est également capable de s’en servir pour s’authentifier sur son compte Paypal, il a été prouvé que le système peut être rapidement hacké, et sans vouloir être parano, j’ai déjà du mal à confier mes mots de passe à mon smartphone, alors, mon empreinte digitale, j’en suis loin… Là aussi, le lecteur d’empreinte est une idée sympa, mais elle n’apporte pas de réel confort d’utilisation.

Conclusion

Le S5 n’est pas un appareil parfait, surtout si l’on considère son prix assez élevé de 649 € pour un smartphone en plastique. Mais il est suffisamment complet et performant pour justifier la migration depuis un S3, un S4 si on ressent l’envie de ne pas être un hasbeen avec le modèle de l’an dernier, ou tout autre smartphone, si l’on en a les moyens.

Les critiques du S5, appareil qui ne serait qu’une simple mise à jour du S4, ont valu à un site web coréen une attaque en justice de Samsung, rien que ça… En toute honnêteté, je ne comprends pas une telle animosité. Le S5 est globalement excellent, mis à part les quelques défauts que nous avons évoqués. Si vous recherchez de la puissance, d’excellentes qualités photo et vidéo, vous pouvez foncer !

Caractéristiques

  • Android 4.4.2 KitKat + surcouche TouchWiz
  • Ecran Super AMOLED Plus Full HD (1920 x 1080 pixels) de 5,1 pouces
  • Processeur Qualcomm Snapdragon 801 à 2,5 GHz
  • 2 Go de RAM
  • 16/32 Go de mémoire interne
  • APN 16 mégapixels avec enregistrement vidéo 4K
  • Webcam 2 mégapixels
  • Connectivité LTE-Advance / WiFi ac / Bluetooth 4.0 / NFC / ANT+
  • Lecteur d’empreinte digitale
  • Moniteur cardiaque
  • Batterie 2800 mAh
  • Certification IP67