Palettes amovibles & bumpers « claw grip » : la personnalisation physique au centre
Sur l’arrière, la Raiju V3 Pro aligne quatre palettes « mouse-click » amovibles. Particularité intéressante : elles ne sont pas imposées. Si on n’en veux que deux, ou aucune, on peut les démonter avec le tournevis fourni et remplacer la zone par des caches fournis pour retrouver un dos quasi plat. Un bon point pour ceux qui veulent une manette pro sans forcément se prendre les doigts dans les palettes en permanence.
À ces quatre palettes s’ajoutent deux bumpers supplémentaires, positionnés pour une prise en main en « claw grip ». En clair : si vous jouez en tenant les gâchettes et les boutons avec des doigts plus « crochus », ces boutons tombent naturellement sous l’index ou le majeur. C’est très pratique pour multiplier les actions sans lâcher les sticks, notamment sur les FPS et les battle royale.
Dans les faits, il faudra un petit temps d’adaptation pour mémoriser tout ce petit monde, mais une fois la disposition intégrée, on gagne clairement en réactivité : sauter, glisser, recharger ou changer d’arme depuis l’arrière de la manette devient vite addictif.

Sticks magnétiques TMR : précision chirurgicale
Razer met particulièrement en avant ses sticks magnétiques TMR (Tunnel Magnetoresistance). Plutôt que des potentiomètres classiques, on a ici des capteurs magnétiques, censés offrir une meilleure précision, une meilleure longévité et une consommation plus faible. Dans la pratique, on sent surtout une très grande linéarité et une précision accrue dans les micro-mouvements : viser une tête au loin ou corriger légèrement sa trajectoire se fait avec beaucoup de finesse.
Le layout reste totalement PS5 : sticks alignés, parfait pour les habitués de la DualSense. Les capuchons interchangeables font aussi leur effet :
- le court concave passe très bien pour un usage polyvalent,
- le long concave est idéal pour le stick de visée sur les FPS (plus de précision dans les petits mouvements),
- le court bombé se prête bien aux déplacements nerveux.
Couplé aux réglages de deadzones et de sensibilité dans le logiciel (on peut enregistrer jusqu’à 4 profils sur la manette), on a un vrai terrain de jeu pour ceux qui aiment peaufiner leur contrôle au degré près selon les jeux.
Gâchettes Pro HyperTriggers : d’accélérateur à tir instantané en un slide
Les gâchettes L2/R2 proposent deux comportements :
- Course longue analogique : classique, pour les jeux de course, d’aventure ou tout ce qui demande de la progressivité.
- Course ultra courte « mouse click » : un simple cran à basculer, et la gâchette se transforme en bouton quasi instantané, parfait pour le tir rapide.
Ce basculement physique est déjà très pratique, mais Razer va plus loin avec la gestion logicielle : via Synapse, on peut régler le point d’activation, choisir un mode analogique ou numérique, et activer un « Rapid Trigger Mode » qui raccourcit autant l’activation que la désactivation. Pour les FPS nerveux, c’est clairement un avantage : chaque pression est reconnue dès les premiers millimètres, et le retour à zéro est tout aussi rapide.
Là encore, ce n’est pas forcément pensé pour tout le monde : ceux qui aiment la sensation de longue gâchette type DualSense devront rester en mode analogique, mais les compétiteurs y trouveront un gain très concret.


Boutons PBT & D-Pad flottant
Les boutons d’action Mecha-Tactile en PBT reprennent ce que Razer sait faire en matière de claviers : un clic net, précis, avec une course courte et un retour franc. Chaque pression est parfaitement distincte, ce qui donne un vrai sentiment de contrôle, notamment sur les jeux qui demandent de l’enchaînement rapide (combos, cancels, etc.).
La croix directionnelle 8-directions flottante (réglable en 4 ou 8 directions), de son côté, se montre très agréable sur les jeux de combat ou les jeux en 2D. Les diagonales se trouvent facilement, les transitions gauche-bas-droite sont fluides, et on n’a pas la sensation de s’enfoncer dans un « trou » au centre comme sur certaines croix plus rigides.
