Test ICE smart TKS 2.0

Impossible de rester indifférent face à la finesse du boîtier (6,35 mm seulement) et à son format rectangulaire inspiré des garde-temps des années 60. L’ensemble respire le chic, surtout avec les chiffres romains, les aiguilles glaive et la trotteuse façon mécanique. Au poignet, c’est un vrai petit bijou : léger, discret, mais avec une vraie personnalité.

Les finitions acier sont impeccables, et les bracelets en cuir texturé ou à maillons d’acier ajoutent ce qu’il faut de cachet. La montre reste petite sur les poignets masculins : ceux habitués aux cadrans larges pourraient la trouver un peu trop délicate. Niveau prix, on la retrouve entre 169 et 199€ selon la finition désirée.

Sous ce look rétro se cache un écran AMOLED d’excellente qualité. Les noirs sont profonds, les couleurs contrastées, et la lecture des notifications ou du suivi santé se fait sans peine, même en plein soleil. L’effet “wahou” vient surtout de son affichage invisible quand il est en veille : on croit vraiment porter une montre analogique. C’est ce mélange entre trompe-l’œil et technologie discrète qui fait toute la différence. On a aussi un mode always-on, afin de garder l’illusion d’une montre non connectée.

La TKS 2.0 n’a pas vocation à rivaliser avec une Galaxy Watch ou une Apple Watch. Elle joue dans une autre cour : celle du minimalisme élégant. On y retrouve les classiques :

• Notifications d’appels et de messages, avec possibilité de décrocher directement depuis la montre.
• Suivi santé : pas, calories, sommeil, fréquence cardiaque.
• Autonomie annoncée de 3 à 7 jours, qu’on a plutôt constatée autour de 4 jours en usage mixte.

Le tout est cohérent avec l’idée d’un usage simple. Le suivi sportif reste assez basique, sans GPS intégré ni mesure très fine des activités. Les amateurs de data santé détaillées risquent de rester sur leur faim. Pour le reste, elle fait bien son travail.

Côté logiciel, l’interface reste fidèle à l’esprit des précédents modèles Ice Smart. Ce n’est pas vilain, mais on sent que la marque joue la continuité plutôt que la révolution. Les menus sont simples, les icônes claires, mais l’ensemble manque de fluidité et de modernité face à ce qu’on retrouve sur les montres plus haut de gamme. Cela dit, l’expérience reste fonctionnelle : tout est accessible rapidement, et on sent la volonté d’aller à l’essentiel. Une montre pour les pragmatiques plus que pour les technophiles.

L’application compagnon, disponible sur Android et iOS, reprend la même philosophie : efficacité avant tout. On y retrouve les données de santé et d’activité sous forme de tableaux et de graphiques simples. Pas d’animations complexes ni d’historique ultra détaillé, mais des informations claires sur le sommeil, les pas, les calories ou le rythme cardiaque.

Le suivi reste cohérent pour un usage quotidien, mais les sportifs réguliers regretteront le manque d’analyse avancée ou d’intégration poussée. On est dans la continuité de ce que propose Ice-Watch : un écosystème accessible et basique, qui ne noie pas l’utilisateur sous les statistiques. A noter, que la précision des capteurs nous semble en retrait par rapport à ce qu’on a l’habitude d’essayer.

Application Ice-WatchADN

Avec la ICE smart TKS 2.0, Ice-Watch signe une montre connectée qui assume pleinement sa différence et qui peut faire mouche pour les moins technophiles. Belle, fine, agréable à porter, elle propose l’essentiel sans s’éparpiller. L’interface vieillissante et l’application simpliste rappellent que la marque reste encore plus horloger que constructeur tech.