Test HyperX Cloud Flight

Le HyperX Cloud Flight est un casque sans-fil qui nécessite l’usage d’un dongle. C’est pourquoi il n’est compatible que PC et PS4… On peut se consoler avec le câble 3.5mm vendu avec, mais on perd toutes les fonctionnalités.

Le casque est sobre avec juste ce petit câble rouge qui dépasse et qui rend très bien. Le Cloud Flight possède des LEDs de chaque côté, on a 3 possibilités : éteint, lumière fixe, respiration. C’est gadget et malheureusement cela joue sur l’autonomie, mais on reviendra dessus. Les écouteurs peuvent se tourner à 90° afin de le poser autour du cou.

Du côté du micro, il est à suppression de bruit et détachable. Attention à ne pas le perdre.

Le Cloud Flight est un circumaural, il englobe les oreilles afin d’isoler de l’extérieur. Les coussinets sont en simili-cuir et c’est très confortable lors de longues sessions, ça chauffe moins qu’avec du tissu. Pour tenir l’ensemble, l’arceau est en acier et peut subir des torsions et même des chutes. Enfin, Les écouteurs pivotent à 90° pour reposer autour du cou, cette position ne gène pas et permet de se contorsionner dans tous les sens. Le casque pèse 300g.

Revenons sur le casque, on va retrouver des commandes pratiques sur les côtés tels que : la coupure rapide du micro, le réglage du volume ainsi que le bouton marche/arrêt et l’activation des effets LEDs.

Passons à la partie intéressante : le son. J’ai trouvé le casque très bien équilibré, voir même trop : les basses, médiums et aigus sont très clairs. Cela m’a fait bizarre de revenir à un casque qui n’abuse pas sur les basses lorsque j’ai joué à un FPS. Même si le casque ne propose pas de son 5.1 ou 7.1 (virtuel ou non), le rendu est agréable. J’ai juste trouvé dommage de ne pas pouvoir modifier les réglages, soit à travers un logiciel facultatif ou à un bouton sur le casque.

Pour la partie micro, le casque est certifié par TeamSpeak et Discord, un gage de qualité et qui se ressent à l’usage. Mes compagnons de jeux n’ont cependant pas trouvé de grosse différence avec mon casque habituel (Razer Kraken). Cependant les bruits ambiants s’entendaient moins avec le Cloud Flight.

Avec le Cloud Flight, Hyperx nous propose la meilleure autonomie du marché comparé aux concurrents Logitech et Plantronics. Avec une seule charge (qui se fait en moins d’1h30), vous aurez ainsi 30 heures d’autonomie. Cela ne vaut que lorsque vous éteignez les LEDs sur le côté et que vous utilisez le casque à 50% du volume.

Dans la réalité, l’autonomie est même supérieure, je l’utilise aux alentours des 23-25/100 pour le volume et c’est amplement suffisant. Je gagne ainsi quelques petites heures. Cependant, avec les LEDs allumées, on chute beaucoup ! Ainsi, on descend à 18h d’autonomie avec l’effet respirant et 13h en allumage fixe.

L’un des défauts du casque, c’est qu’on ignore le niveau de batterie restant. Cependant, dans le package, on retrouve un câble 3.5mm afin de le brancher en direct. En faisant ainsi, on perd les fonctionnalités des boutons sur les oreillettes et le micro ! Par contre, vous pouvez le charger et l’utiliser en même temps sans perdre ces fonctionnalités.

L’HyperX Cloud Flight fait la part belle entre un produit peu cher (159,99€) et efficace. On regrette l’usage d’un dongle qui ne permet pas de l’utiliser avec un Mac ou une Xbox (ou même le smartphone), mais ce défaut est vite gommée avec l’autonomie record qu’il propose et le rendu audio très clair.

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