Depuis 2 ans, j’utilise donc le MacBook Pro au quotidien et j’en suis très content. J’ai cependant quelques regrets sur des choix de Apple quant à l’ergonomie et aux composants. Et même si la version 2014 n’est pas une révolution, j’étais tout de même curieux de voir si l’on pouvait percevoir une différence sur les performances au quotidien.
En 2014, les MacBook Pro ont évolué à l’intérieur. l’aspect extérieur ne change pas. Depuis le première modèle Retina, on à l’impression que l’expérience MacBook Air a été marquante, à la fois pour Apple, mais aussi pour les utilisateurs. Le MacBook Air a apporté des choix ergonomiques discutables pour certains, mais évidents pour d’autres. Ainsi, Il n’y a désormais plus de lecteur optique dans les portables Mac. Au début, on est un peu sous le choc. Mais en y réfléchissant, à quand remonte la dernière fois ou vous avez utilisé un CD ou DVD dans votre PC ? Sachez d’ailleurs, que si le lecteur est pour vous indispensable, on trouve des lecteurs USB externes à 30 euros.
De même, le Macbook Air, et désormais le MacBook Pro, ne proposent plus de prise Ethernet. Là aussi, on peut crier au scandale. Mais si l’on ne souhaite pas utiliser le wifi, il existe des adapteurs pour brancher un câble ethernet, soit sur l’un des ports USB 3, soit sur l’un des ports thunderbolt du MacBook Pro. Je possède les deux, mais je ne m’en suis quasiment jamais servi. En revanche, l’utilisation du port Ethernet, même virtualisé via le port USB ou thunderbolt, peut s’avérer indispensable. Par exemple, si vous créez un réseau dédié au partage de ressources entre plusieurs Mac, il faudra vraiment être sur un réseau gigabit Ethernet pour qu’il soit super efficace.
Au final, on peut largement se passer du lecteur optique et du port Ethernet. Et en regardant la finesse de la partie basse du MacBook Pro, on se dit qu’il est largement préférable d’avoir un portable plus fin et plus léger. Lorsque je regarde à nouveau des Macbook Pro de 2009, leur épaisseur me semble d’un autre âge… Et ce n’est pas valable que sur Mac. De nombreux PC sont aussi aujourd’hui vendus sans lecteur optique et sans prise Ethernet. J’ai l’impression que ce choix, inspiré des premiers ultraportables PC et défini comme standard par Apple pour les siens, se généralise, et aura finalement été un très bon choix.
En revanche, la finesse et la course à la miniaturisation ont un prix. Celui de la non évolutivité. Ainsi, et cela n’a pas changé depuis 2012, lorsque vous achetez un Macbook Pro, il est impossible de rajouter de la ram, et quasi impossible (ou en tout cas, très cher) de changer le SSD. Pourquoi ? Tout simplement car la ram est soudée sur la carte mère, et aucun emplacement supplémentaire n’est prévu pour en accueillir d’autre. Pour le SSD, celui-ci est un modèle apparemment propriétaire. J’ai essayé d’ouvrir mon MacBook Pro pour changer mon SSD, mais j’ai du renoncer devant la surprise d’un modèle non standard au coeur du Mac. N’espérez donc pas le remplacer par un modèle classique acheté chez votre revendeur informatique. Ces deux détails sont pour moi les plus gros inconvénients de cette génération de portables Mac.
Si l’on peut sembler un peu en contre ce coté fermé et propriétaire du Mac, il semble que cela soit finalement pour le bien de la machine, et donc finalement, pour améliorer son usage au quotidien. Apple conçoit des designs propres et pour des résultats performants, laissons-lui la possibilité d’imposer ses propres standards si c’est dans le but de nous rendre l’utilisation agréable et efficace.