Taxis : une appli mobile de service développée par l’Etat
La plateforme électronique "le.taxi", développée par l'Etat et réservée aux taxis, vient d'être officiellement lancée à Montpellier, après une phase de test. D'autres villes suivront ensuite.
Afin de contrer le succès des VTC, avec Uber notamment, les taxis vont pouvoir bénéficier d’une nouvelle plateforme électronique qui leur sera réservée. Développée et financée par l’Etat, cette initiative rendue possible grâce à la loi Thévenoud mettra en relation les taxis et leurs clients via des applications pour mobiles.
Le.taxi : une plateforme électronique réservée aux taxis
Après une période de test de 3 mois, hier était lancée officiellement à Montpellier la plateforme électronique le.taxi. Celle-ci a été développée par l’Etat afin de donner un petit coup de pouce aux taxis qui ont bien du mal à lutter contre les VTC, en accord avec la loi Thévenoud.
Concrètement, cette plateforme recensera tous les taxis qui se seront inscrits. En utilisant une application telle que Mon Appli Taxi, Taxi Proxi, Zaléo ou encore Tedycab, téléchargeable sur Andoid et iOS, les clients pourront repérer les taxis, qui sont géolocalisés, et les “héler” électroniquement. Ils pourront choisir leur taxi selon la compagnie, le type de véhicule, les services fournis ou encore la note du chauffeur attribuée par les clients précédents et pourront le suivre jusqu’à son arrivée.
Plus de frais d’approche
Les chauffeurs qui se sont inscrit à la plateforme se sont engagés à ne pas facturer les frais d’approche. Ils n’enclencheront leur compteur que lorsqu’ils seront arrivés au lieu de la commande.
Pour l’instant, le.taxi n’est disponible que sur Montpellier. Selon les représentants du ministère des Transports et de l’Intérieur, 200 chauffeurs locaux se seraient inscrits sur la plateforme. En France, on compte environ 60.000 chauffeurs de taxi. A l’heure actuelle seulement 2000 professionnels se sont inscrits mais il reste encore du temps avant que cette initiative soit lancée au niveau national. Elle sera déployée petit à petit et devrait notamment débarquer à Paris dans le courant du mois d’avril.
Enfin, à noter que cette plateforme aurait couté 250.000 euros à l’Etat et nécessiterait un budget annuel de 500.000 euros.