Super Smash Bros : Masahiro Sakurai évoque ses problèmes de santé en période de développement
Le célèbre game designer Masahiro Sakurai a mis en danger sa santé plusieurs fois pendant son travail sur les divers opus de la licence Super Smash Bros.
Connu pour être impliqué de manière extrême sur ses projets, Masahiro Sakurai s’est récemment livré plus en détail dans un entretien accordé au magazine japonais Nintendo Dream (via le site officiel) et montre que la culture du travail au Japon est bien différente de celle que l’on connaît (il ne faut pas se plaindre, mais subir et essayer d’aller plus loin que les autres) et implique un temps de présence important. En effet, alors qu’il souffre de problèmes digestifs depuis longtemps, il a avoué avoir eu des gastro-entérites aiguës (qui seraient notamment liées à des intoxications alimentaires) durant le développement de Super Smash Bros Ultimate sur Switch.
Malgré cela, il n’a pas voulu aller à l’hôpital et même par le passé, il a refusé de le faire : « Non. Je me fais simplement mettre sous perfusion et je vais au travail comme si de rien n’était (…) Il faut croire que je travaille dur. Je travaille en freelance donc je ne suis pas soumis à des horaires de travail strictes. Je pourrais venir au bureau une fois par semaine et cela serait dans les limites du pardonnable du moment que je termine le jeu. Mais à la place de ça, je m’assure de venir au travail tous les jours et de rédiger des rapports quotidiens convenables. Je travaille tout le temps, mais il y a beaucoup de choses qui me font garder le moral. »
Masahiro Sakurai avait déjà souffert sur le développement de Super Smash Bros for Wii U
Après le lancement de SSB sur Nintendo Wii U, Sakurai-san avait partagé des propos assez alarmants sur sa santé : « On peut dire que tous les efforts que j’ai mobilisés pour repousser mes limites et ajouter toutes ces améliorations ont fini par me passer la corde au cou. Cela peut sembler contredire mon désir personnel de continuer à donner autant que possible aux joueurs, mais je ne vois pas de réponse facile à cela. Et pourtant, malgré cela, j’ai aussi du mal à imaginer que quelqu’un prenne ma place et fournisse tout ce contenu à valeur ajoutée sans moi.«