Se passer de Facebook améliorerait la vie sociale, un comble pour un réseau social !
C’est une étude qui le dit : se priver de Facebook durant un mois est plutôt bon pour nous, et cela nous rendrait plus heureux. Toutefois, les usagers admettent dans le même temps que le réseau social reste utile dans certains domaines.
Facebook intrigue les chercheurs. Cette fois-ci, ce sont des économistes des universités de Stanford et de New York qui se sont posés la question suivante : Quel est l’impact de l’utilisation de Facebook sur nos vies ? Pour y répondre, les chercheurs ont réalisé une expérimentation sur 2488 usagers du réseau social.
Se priver de Facebook pendant un mois rend plus heureux
Ces utilisateurs ont passé une sorte de marché avec les chercheurs : ne pas utiliser Facebook pendant un mois. Le profil des usagers a été choisi de manière homogène : il s’agit de consommateur régulier du réseau, qui passe en moyenne une heure par jour sur le réseau et jamais moins de 15 minutes.
A noter toutefois des biais méthodologiques dans l’échantillon de la population, qui n’est pas fidèle à la population américaine. Ont été choisies majoritairement des personnes « relativement jeunes, bien éduquées et plus à gauche que la moyenne des utilisateurs de Facebook ». L’étude est donc aussi à relativiser.
Tout n’est pas à jeter sur Facebook pour ces utilisateurs
Toutefois, l’étude révèle néanmoins des informations intéressantes : par ricochet, les usagers privés de Facebook ont aussi globalement passé moins de temps en ligne, particulièrement sur les autres réseaux sociaux. Cela s’est fait au bénéfice des amis et de la famille, mais aussi de la télévision.
Autre résultat que révèle l’étude : ces utilisateurs ont été moins informés que s’ils utilisaient Facebook. De ce fait, leurs croyances politiques se sont révélées moins manichéennes. Les personnes ayant passé un mois sans Facebook se disent globalement plus heureuses et estiment que leur vie est plus satisfaisante.
Pourtant, ils ne sont pas forcément devenus anti-Facebook, estimant que le réseau avait aussi des points positifs, notamment à certains moments de leur vie. Ainsi, Facebook est vu comme quelque chose de divertissant et qui permet d’organiser des actions caritatives. De même, les personnes seules ont trouvé que le réseau leur permettait de se sentir moins isolées.