Scalebound : un retour de la licence annulée par Microsoft sur Switch ?
L'action-RPG de PlatinumGames pourrait revenir d'entre les morts grâce à Nintendo.
Exclusivité Xbox One (et PC via Windows 10) totalement originale et inédite, Scalebound avait été dévoilé durant l’E3 2014 avant d’être annulé en 2017 après plusieurs reports. Dans le même temps, la firme de Redmond avait également abandonné la marque. Si PlatinumGames n’a depuis plus jamais reparlé de cette licence, Nintendo Insider serait en mesure de confirmer, grâce à des sources proches du dossier, que Scalebound devrait revenir sur la console hybride de la firme de Kyoto. Ce qui expliquerait les récents propos de d’Imran Khan de Game Informer, sans parler du fait que les relations entre l’éditeur japonais et le studio PG sont plus que bonnes, notamment grâce à la licence Bayonetta.
Si une rumeur faisait état à l’époque d’un reboot au sein de Microsoft, Jason Shreier de Kotaku estime que l’enregistrement d’une marque et la possession d’une IP sont deux choses différentes. Microsoft pourrait donc toujours avoir son mot à dire concernant Scalebound, à moins que Nintendo se soit décidé à faire son acquisition en coulisse. Cependant, il avoue n’être pas vraiment surpris que cette rumeur sur Switch prenne de l’ampleur depuis ces derniers jours dans la mesure où ce n’est pas la première fois qu’on lui parle de cette possibilité.
Un ancien producteur de PlatinumGames n’y croit pas
Occupé sur plusieurs projets chez l’éditeur américain Electronic Arts, Jean-Pierre Kellams, ancien membre de l’équipe de développement de PlatinumGames (et premier employé non-japonais), s’est récemment lâché concernant le studio japonais, son burn-out et la rumeur concernant une arrivée de Scalebound sur Switch : “Merde. Je ne sais pas. Je ne travaille plus là-bas et je n’en ai parlé à personne, mais je doute vraiment que cela soit vrai. Moi non plus. Les questions de droit et les différences de hardware me font douter de la rumeur. Au point où nous en sommes, il serait plus logique de faire un tout nouveau jeu. Ce n’est pas comme si Scalebound est une licence aimée du public. Elle n’a jamais eu l’opportunité d’en arriver à ce point (…) Quand je travaillais dessus, elle appartenait à Microsoft. Clairement (…) Une dernière chose. Je n’accorde absolument aucun intérêt aux guerriers de la guerre des consoles et aux gens qui veulent crier victoire pour leur machine de choix. Scalebound a représenté des années de dur labeur pour moi donc si vous me taggez dans ce genre de message, je vous bloquerai instantanément (…) Ce jeu m’a littéralement fait faire un burn out, m’a fait entrer en thérapie, m’a fait apprendre une tonne de choses et m’a poussé à essayer plein de nouvelles choses dans de nouveaux endroits. Il a eu plein d’effets positifs et négatifs. Ce qu’il n’a pas eu comme effet en revanche, c’est donner à tout le monde sur Internet une idée de ce dont ils parlent.”