Quand Amazon s’emmêle les pinceaux dans les confirmations de commandes
Le géant du e-commerce Amazon est une mécanique qui roule sans accro, ou presque, depuis de nombreuses années. Il arrive cependant, logiquement, que des bugs fassent leur apparition. Dans les tarifs notamment, mais aussi dans le processus de commande.
Quelque 20 clients Amazon des États-Unis ont vu leurs mises à jour de commandes être envoyées à la mauvaise personne. Un petit couac sans grande conséquence, heureusement, qui est dû, selon le géant américain, à un “problème technique”. Amazon a confirmé cette petite pagaille après la publication d’un rapport de TechCrunch sur le sujet. Outre l’envoi en lui-même d’un email à la mauvaise personne, ces documents contenaient d’autres informations sensibles, y compris les noms et les adresses de livraison. Amazon a tenu à préciser que les adresses email et les informations bancaires n’étaient pas incluses dans ces emails. Heureusement.
Amazon s’emmêle les pinceaux dans les confirmations de commande
Dans un communiqué à Engadget, un porte-parole de Amazon déclarait que la société avait réglé le problème et qu’elle travaillait actuellement à contacter les clients concernés. Bien qu’un très petit nombre de clients soient justement concernés, Amazon ne s’est pas montré très inquiet, du moins si l’on en croit un utilisateur de Twitter. “Carmen GB”, neuroscientifique Texan, a publié un thread de 24 tweets décrivant son expérience suite à cette expérience pour le moins étrange. Carmen explique avoir pris contact avec le géant, discuté avec un superviseur qui s’est montré plutôt nonchalant concernant la situation, lui disant notamment “ça arrive parfois“. L’employé lui déclarait notamment que Amazon n’avait pas contacter les clients dont les informations avaient été partagées par accident. Une discussion intéressante à découvrir ici sur Twitter (en anglais).
Un petit couac qui n’a pas semblé inquiéter Amazon
Sur la seule année passée, Amazon a connu plusieurs problèmes de sécurité, à des degrés divers, concernant des informations plus ou moins sensibles. En Novembre dernier, par exemple, le géant a accusé une “erreur technique” entraînant la divulgation d’un nombre inconnu de noms et adresses email de clients. Deux mois plus tôt, le Wall Street Journal publiait un rapport affirmant que l’entreprise enquêtait sur un certain nombre de ses employés, aux États-Unis et en Chine, au sujet de ventes de données à des revendeurs tiers…