Qualcomm essaye de faire interdire la vente d’iPhone en Chine
Qualcomm, le fabricant de puces renommé, vient de déposer plusieurs requêtes judiciaires à Pékin contre Apple. Il espère ainsi faire interdire la production et la commercialisation d’iPhone en Chine.
Le conflit judiciaire qui oppose Qualcomm à Apple vient de prendre une nouvelle tournure. En effet, le fabricant de puces demande à ce qu’Apple ne fabrique plus, ni ne commercialise d’iPhone en Chine. C’est en tout cas ce que vient d’indiquer le site Bloomberg. La raison de cette requête judiciaire est liée à la violation de certains brevets.
Qualcomm et Apple, un désamour qui se confirme
Ce n’est pas la première fois que Qualcomm se plaint d’Apple dans ce domaine, puisqu’une plainte a déjà été déposée en Allemagne pour les mêmes raisons. La société de San Diego va toutefois plus loin cette fois-ci, en ciblant la Chine, qui est aussi le lieu de fabrication des iPhone d’Apple.
Une menace à prendre très au sérieux par le géant américain, d’autant plus que la firme de Cupertino vient de lancer l’iPhone 8 et que le très attendu iPhone X est actuellement en précommande, avec un pic de livraisons attendu pour la fin de l’année.
Une escalade du conflit judiciaire : interdire les iPhone en Chine
Le porte-parole de Qualcomm justifie cette plainte, arguant « Apple emploie des technologies inventées par Qualcomm sans payer pour cela ». Dans le viseur, trois brevets. Apple nie pourtant cette violation de brevets, et ne se montre pas particulièrement inquiet : « Comme leurs autres manœuvres, nous pensons que celle-ci échouera ».
La genèse du conflit se trouve dans l’usage qu’Apple fait des technologies de Qualcomm, notamment pour tout ce qui concerne les puces de ce dernier. Apple a ainsi reproché à Qualcomm de vouloir le faire payer aussi bien sur les composants que sur les brevets.
C’est dans cette logique qu’une plainte avait été déposée par Apple contre Qualcomm pour abus de position dominante sur le marché des puces modem. Dès lors, Apple n’a plus eu à payer des droits en matière de brevets, ce qui n’est pas du tout au goût de Qualcomm.