Presse : Les éditeurs demandent une taxe de 1% sur les supports connectés
La presse souhaite qu’une taxe de 1% soit mise en place sur tous les appareils considérés comme connectés (tablettes tactiles, Smartphones…)
La presse a le désir de soutenir cette taxe de 1% soutenue par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Elle estime que ce pourcentage appliqué lors de la vente des tablettes, TV connectées, consoles de jeu, téléphones, ordinateurs et tous les autres appareils connectés n’aurait pas d’impact pour le portefeuille du consommateur. Cette taxe pourrait tout de même permettre de récolter 80 millions d’euros et cette somme serait utilisée pour la presse et divers organismes. En mai dernier, le rapport Lescure a été remis au gouvernement et il mentionne cette taxe. Les représentants de la SEPM, SPQN, SPQR et de l’APGI estiment que la part des achats de journaux a diminué au fil des années alors que les ventes des supports connectés subissent une véritable croissance.
Une taxe sur les marges des fabricants
Avec l’essor des Smartphones qui sont de plus en plus performants, de nombreuses applications ont vu le jour et permettent ainsi aux utilisateurs de lire aisément la presse. Les éditeurs souhaitent qu’un mécanisme de rééquilibrage soit mis en place, car ils observent “un déséquilibre structurel qu’il convient de corriger afin de remettre l’écosystème des industries culturelles sur de bons rails ». Cette taxe de 1% serait appliquée sur les marges des fabricants de supports connectés qui sont selon les éditeurs encore très fortes.
La presse et Google
En février dernier, les éditeurs de presse en France avaient collaboré avec Google. Pour la première fois, la firme de Mountain View signait un partenariat dans le but d’aider la presse. L’objectif était donc d’augmenter les revenus en ligne tout en débloquant la somme de 60 millions d’euros.