Pour l’Europe, Apple Pay ne montre pas les signes d’une position dominante
On le sait : l'Europe (et c'est normal) n'aime pas trop les positions dominantes.
Google avait d’ailleurs été sanctionné d’une forte amende à la suite de l’affaire concernant Android. Il faut dire que le système d’exploitation permettait à la firme d’avoir le monopole dans de nombreux domaines, créant une concurrence déloyale. En serait-il de même pour Apple Pay, le service de paiement de la firme de Cupertino ? D’après l’Europe, il semblerait… que non. Du moins, la Commission européenne n’exclut pas pouvoir un jour enquêter sur le système si des plaintes étaient déposées. Mais pour le moment, tout semble clean du côté d’Apple.
Apple peut être rassuré, Apple Pay n’est pas vu d’un mauvais œil par l’UE
Pour la Commission européenne, Apple n’est pas en position dominante avec Apple Pay – comme a pu l’être Google avec Android (et l’est au fond encore un peu). Et pour cause : malgré un écosystème fermé, Apple n’affiche pas l’objectif de s’octroyer tout le marché et ce malgré les limitation de la puce NFC. Pour rappel, une banque ne pourrait pas proposer un service de paiement similaire à Apple Pay sur un smartphone de la firme de Cupertino. Malgré cela, Margrethe Vestager, commissaire européenne de la concurrence, ne voit pas de position dominante chez Apple d’après Reuters.
Quand nous avons enquêté, nous n’avons pas constaté de position dominante chez Apple.
Bien évidemment, si position dominante il y a un jour – et des plaintes déposées -, Margrethe Vestager n’exclut pas d’enquêter sur la firme de Cupertino
Cela ne veut pas dire que dans le futur, nous n’aurons pas un autre regard. Mais en enquêtant il y a un bout de temps, nous n’avons pas constaté de preuves pour débuter une affaire. Bien sûr, si nous recevions des plaintes officielles, nous prendrions ces dernières au sérieux, car le marché des paiements est important.