Nouvelle condamnation pour l’auteur de l’attaque de l’Apple Store à la boule de pétanque
Vous vous rappelez sans doute de l'homme qui avait fracassé des iPhone avec une boule de pétanque, l'affaire avait été très médiatisée, la justice vient de le condamner en appel à six mois de prison avec sursis et à une lourde amende.
La scène avait fait le buzz au niveau mondial sur les réseaux sociaux, en septembre 2016. Un homme d’une trentaine d’années qui visiblement n’avait trop apprécié la politique du service après vente de la firme de Cupertino, avait décidé de se venger de sa mésaventure et avait saccagé l’Apple Store de la Toison d’Or à Dijon, avec une boule de pétanque.
Apple ne rembourse pas son iPhone, il détruit le magasin à la boule de pétanque…
Comme on peut le voir sur la vidéo en fin d’article et réalisée au moment des faits devant les yeux médusés du personnel de l’Apple Store, l’homme pousse un coup de gueule et détruit frénétiquement les terminaux d’exposition, un par un, en assénant un violent coup de boule de pétanque sur l’écran. Il avait justifié son acte en précisant que la marque à la pomme avait refusé de lui rembourser son iPhone quelques jours plus tôt…
De mémoire, une centaine de terminaux avaient ainsi été détruits et le 25 octobre dernier, la justice avait condamné le jeune homme à 6 mois de prison avec sursis, à l’obligation de trouver un travail, à l’interdiction de se rendre au centre commercial de la Toison d’Or à Dijon et surtout, à 18.298€ de dommages et intérêts à verser à Apple. L’intéressé avait fait appel de la décision.
La Cour d’Appel a confirmé la décision sur la majorité des points, seuls les dommages et intérêts versés à Apple passent à 17 548 euros. Le juge a toutefois rajouté à sa condamnation, 1500€ de dommages et intérêts à l’agent de sécurité du centre commercial et à 300€ d’amende pour violence.
Apple avait souhaité que le montant de indemnisations soit revu à la hausse et réclamait 60000 euros, mais la justice n’a pas suivi les arguments de la marque, soulignant que les terminaux détruits étaient des modèles d’exposition non destinés à la vente et que par conséquent leur valeur n’était autre que celle du prix d’usine pour Apple.
Il est probable que l’affaire se termine devant la Cour de cassation, car l’avocat du jeune homme fait valoir qu’à aucun moment la police n’avait constaté elle-même les dégâts, puisque la marque avait rapidement nettoyé les lieux et avait simplement envoyé une liste de terminaux détruits, avec leur prix.