Nano Banana 2 va changer la façon dont on crée des images

Image d'illustration. Nano Banana Nano Banana / PR-ADN
Avec Nano Banana 2, Google promet des images IA professionnelles générées en quelques secondes.
Tl;dr
- Google prépare Nano Banana 2 (ou GEMPIX 2), une version avancée de son générateur d’images IA, capable de produire des rendus professionnels.
- Le moteur Gemini 3 Pro Image améliore la cohérence des sujets, la résolution, la vitesse et permet des modifications créatives sans repartir de zéro.
- Le lancement est prévu fin 2025, offrant aux utilisateurs la possibilité de créer rapidement des images réalistes et exportables, redéfinissant la production visuelle.
Une révolution annoncée dans la génération d’images IA
La course à l’innovation dans l’intelligence artificielle générative ne faiblit pas. Alors que la première version de Google Nano Banana avait déjà secoué le marché, le géant californien s’apprête à dévoiler une suite ambitieuse, baptisée pour l’instant Nano Banana 2 (ou en interne : GEMPIX 2). Cette nouvelle mouture promet des images dignes des professionnels et vise bien au-delà des simples selfies ou cartes de vœux.
Gemini 3 Pro Image : le moteur derrière Nano Banana 2
Au cœur de ce projet se trouve la technologie Gemini 3 Pro Image, une architecture multimodale qui marie texte, image et raisonnement visuel. Cette évolution laisse entrevoir un bouleversement pour les outils créatifs intégrés aux produits phares du groupe : de YouTube à la suite Workspace, sans oublier Android. L’enjeu ? Offrir non seulement un générateur d’images plus performant, mais aussi un terrain d’expérimentation grandeur nature pour les futurs usages IA du quotidien.
Nouvelles capacités et cas d’usage élargis
Si l’on en croit les indiscrétions relayées par iLounge, cette mise à jour s’annonce riche en nouveautés. Les développeurs évoquent notamment :
- Résolution supérieure et intégration native du texte, permettant enfin des rendus lisibles et exportables en haute définition (jusqu’en 4K).
- Sensibilité culturelle accrue, capable d’ancrer visuellement une scène dans un lieu ou une saison précis (« un pique-nique familial au printemps à Tokyo », par exemple), gage de réalisme international.
- Cohérence renforcée des sujets, évitant ces déformations ou changements indésirables sur un même personnage lors de variations de scènes.
- Modes d’édition créative, où il sera possible de modifier certains éléments (tenues, lumières, arrière-plans) sans repartir de zéro.
- Vitesse multipliée, avec des générations d’images annoncées sous la barre des dix secondes – un bond spectaculaire face aux versions antérieures.
Pour les utilisateurs professionnels comme amateurs, ces avancées pourraient transformer radicalement la création visuelle. Les graphistes profiteront ainsi de prompts détaillés pour élaborer bannières ou concepts visuels « prêts à exporter », tandis que les marketeurs pourront décliner leurs campagnes sur différents formats sans sacrifier la cohérence graphique.
Lancement imminent et perspectives inédites
Difficile, à ce stade, de masquer l’impatience des communautés créatives. Selon les premières fuites, le déploiement limité serait prévu dès novembre 2025 — avant une intégration complète dans les écosystèmes Gemini et Vertex AI courant 2026. Si le pari technique est tenu, on pourrait bientôt voir émerger une nouvelle norme où l’IA générative remplace bon nombre d’étapes fastidieuses de la conception graphique, voire démocratise la production visuelle professionnelle depuis un simple smartphone.
Impossible donc d’écarter cette question : sommes-nous à l’aube d’un monde où chaque utilisateur devient, grâce à quelques mots-clés, son propre studio graphique ? La réponse se dessine peut-être déjà chez Google.