Microsoft vaut désormais plus que Google
L'idée semblait encore inconcevable il y a encore quelques années. Pourtant, Microsoft vient de dépasser Google sur les cinq dernières années. Et autant dire qu'il ne s'agit pas d'une petite performance...
La plus grande partie de ce succès est à mettre au crédit de Satya Nadella qui a réussi à doubler la valorisation de Microsoft en 5 ans. L’avantage sur Google a été pris le 30 mai.
Un renversement des positions impensable il y a 5 ans
Ce mercredi, la valorisation en bourse de l’entreprise de Redmond était de 753 milliards de dollars. De l’autre côté, Google atteignait les 739 milliards de dollars. Si les positions doivent s’inverser de nouveau, cela ne devrait pas être pour tout de suite à priori.
Pour comprendre la performance du CEO de Microsoft, il faut revenir à 2014. Quatre semaines avant qu’il n’entre en poste, la valorisation de Microsoft était alors de 302,2 milliards. Ses débuts n’ont pourtant pas été simples puisqu’il a commencé en renvoyant 18.000 personnes en arrivant. Toutefois, sa vision à long terme était la bonne : tout miser ou presque sur le cloud. Aujourd’hui l’entreprise est le premier fournisseur de cloud computing au monde (en 2017) devant Amazon, IBM et Google. Certains investissements audacieux comme Mojang (derrière Minecraft) ou LinkedIn ont aussi été réalisés. L’entreprise semble désormais miser sur l’IA. Du côté de la bourse, les regards sont tournés vers Amazon (782 milliards) et Apple (923 milliards). Les grands acteurs se livrent une véritable course pour tenter d’atteindre les 1.000 milliards le premier.
Du côté de Google, malgré “l’affront”, les perspectives restent très bonnes. Notamment du côté des bénéfices avec un passage de 5,43 à 9,4 milliards de dollars entre le début 2017 et début 2018. Un insolent bond de 73% qui permet de voir le futur avec optimisme du côté de Mountain View.
Il y a quelques jours, on assistait déjà à une petite révolution du côté des capitalisations boursières. C’est Netflix qui dépassait alors Disney. Inconcevable et pourtant…