Mars : Le déroulement de la mission habitée est vraiment complexe

La planète Mars serait accessible selon Buzz Aldrin, mais les scientifiques ne sont pas aussi formels. La mission habitée est complexe.

Lors de la conférence de presse de la Nasa dédiée à l’exploration de Mars, l’ancien astronaute Buzz Aldrin a encouragé les États-Unis a lancé le projet de la mission habitée. Il estime que les moyens financiers et techniques sont disponibles et permettent un voyage vers la planète Mars. Les scientifiques de la Nasa ne partagent pas réellement cet avis, car ce projet est assez complexe. L’aventure de Curiosity va être étudiée avec rigueur, car le robot est le plus lourd qui a atteint le sol de Mars, mais « Ce n’est qu’un très petit pas comparativement à ce que nous devons faire pour un jour marcher sur Mars ».

Un voyage complexe

Le déroulement de la mission habitée se déroule en plusieurs étapes et la première concerne le lancement des vaisseaux. Ces derniers doivent ensuite être positionnés en orbite basse pour que la trajectoire vers la planète soit rectifiée. Lorsque les moteurs s’allument, les vaisseaux sont éjectés à une vitesse de 3.8 km/s. L’équipage se trouve ensuite sur la trajectoire Terre/Mars et cette étape dure de nombreux mois. La durée dépend de la distance entre les deux planètes. Lorsque le ou les vaisseaux arrivent en orbite basse martienne, il faut décélérer de 2.3 km/s. Il faut ensuite poser l’engin sur le sol de la planète. Avec l’aller et le retour, il faut compter jusqu’à 600 jours de mission.

Créer de nouvelles technologies

D’un point de vue théorique, le voyage vers Mars est assez simple, mais il faut prendre en compte les risques biologiques, psychologiques. Le matériel nécessaire n’est pas négligeable puisqu’une telle mission demande le transport d’un module d’habitation, d’un système de survie, d’un engin pour quitter Mars. Les scientifiques de la Nasa doivent également prendre en compte le poids et la technique employée pour Curiosity ne peut pas être appliquée aux Hommes. La Nasa envisage de créer de nouvelles technologies de rétrofusées pour optimiser le temps de la mission.