#LudumCare Pokémon GO : un succès gourmand pour Nintendo
Préparez la batterie de votre téléphone et le nécessaire pour aller marcher : Pokémon GO risque de manger un bon bout de votre été pour être le meilleur dresseur.
Si Miitomo ne nous a pas trop convaincus en avril dernier (#LudumCare Miitomo : le premier pas mobile miitigé de Nintendo), le premier véritable jeu de Big N sur mobile, à savoir Pokémon GO, nous a davantage séduit. Développé par Niantic Labs et édité par The Pokémon Company, il s’agit d’un titre free-to-play mêlant géolocalisation et réalité augmentée. Autant dire qu’il va falloir vous motiver à sortir et marcher pour en profiter pleinement, mais aussi charger à fond la batterie de votre smartphone. Sans surprise, utilisant à fond ces les fonctionnalités énergivores de ce dernier sans retenue, Pokémon GO va dévorer l’autonomie de votre terminal ainsi que votre temps libre.
Avant d’évoquer le jeu, signalons qu’à l’heure où nous rédigeons ces lignes Pokémon GO n’est pas encore officiellement disponible en France. Cependant, les utilisateurs sur Android qui ne souhaitent pas attendre la sortie sur le Play Store peuvent directement télécharger l’apk (attentions aux éventuelles versions vérolées). La véritable sortie, y compris sur iOS, ne devrait cependant pas trop tarder.
« Ah y’a un Rondoudou pas loin, je reviens. »
Bref, qu’est-ce que Pokémon GO ? Après avoir créé votre avatar/dresseur, vous voilà géolocalisé dans les rues de votre ville grâce à Google Maps. Le but du jeu est double. Premièrement : capturer des Pokémon rencontrés plus ou moins au hasard autour de vous alors que vous marchez avec l’application ouverte. La créature croisée s’affiche alors en réalité augmentée (en utilisant ou non le capteur photo du smartphone) et il suffit de correctement lui lancer une Pokéball au visage pour tenter de l’ajouter à votre équipe. Outre remplir votre Pokédex et faire gagner de l’expérience à votre avatar, capturer des Pokémon permet d’aller affronter d’autres joueurs.
Ainsi, certains lieux importants (un musée, un cinéma, une église…) sont marqués sur la carte et transformés en arènes. Une fois à portée, un joueur au minimum niveau 5 peut y déposer un Pokémon pour en prendre le contrôle ou la renforcer, ou affronter un joueur d’une équipe adverse déjà en place (il y a 3 équipes, jaune, rouge ou bleu).
En fonction de plusieurs paramètres, le jeu défini le niveau d’une arène et une fois celui-ci tombé à zéro il est possible de la capturer. Les combats sont pour le moment peu passionnants (il faut tapoter et rester appuyé sur son écran pour attaquer et essayer d’esquiver en glissant son doigt) et pas mal bugués, mais le jeu dans son ensemble promet de belles anecdotes (il n’y a qu’à voir les tonnes de memes qui fleurissent déjà sur le net) et permet de manière assez ironique de découvrir des lieux intéressants de votre ville que vous n’aviez peut-être jamais remarqués avant d’avoir le nez dans votre smartphone.
Un modèle économique pas trop Chenipan
Free-to-play oblige, Pokémon GO propose une boutique en jeu. Grâce à des pièces récupérées avec du vrai argent ou obtenues en tenant une arène, il est ainsi possible de s’offrir des objets (Pokéballs, encens, oeufs, agrandissement de stockage…etc.). De quoi rendre sa progression en niveaux un peu plus rapide et confortable, mais pas de quoi devenir rapidement véritablement plus fort qu’un autre dresseur qui ne sortirait pas sa carte bleue. Une bonne chose, donc. Par ailleurs, les Pokéstop (des points d’intérêt dans la ville en plus des arènes) qui permettent d’obtenir des objets (Pokéballs, potions, rappels…etc.) en passant simplement à proximité sont assez nombreux pour s’en sortir.
Encore beaucoup de Bugbizarre
Difficile de savoir si les nombreux bugs dont souffre actuellement Pokémon GO sont dus à sa jeunesse ou au fait que la version que nous avons essayée n’est pas complètement officielle via le Store. Quoi qu’il en soit, entre les bugs de GPS, les Pokémons impossibles à mettre KO dans une arène s’il leur reste très peu de vie ou les différents soucis de synchronisation aux serveurs du fait de la forte influence, il reste bien du travail à Niantic Labs pour rendre l’expérience moins rude pour les nerfs.
Reste que malgré cela et quelques éléments de gameplay peu clairs ou assez moyens (devoir capturer des dizaines de fois le même Pokémon pour le faire évoluer notamment), les premiers jours sur l’application risquent de séduire et satisfaire les dresseurs Pokémon qui sommeillent au fond de nombreuses personnes. Comme toujours, reste à voir sur la durée si le charme continuera à opérer.
Télécharger Pokémon GO
En attendant la sortie officielle du jeu (nous rajouterons bien entendu les liens dans cet article), les plus pressés peuvent retrouver l’apk, notamment ici.