Les ondes électromagnétiques vont faire l’objet d’une nouvelle évaluation
L'exposition aux ondes électromagnétiques, telles celles de la 4G et du WiFi, vont faire l'objet d'une consultation publique par L'Agence nationale des fréquences.
Jeudi, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a annoncé le lancement d’“une consultation publique afin de faire évoluer le protocole de mesure de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques”.
En préambule, l’ANFR rappelle qu’il est l’organisme public chargé de veiller “au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques qui sont fixées par un décret”.
Ondes électromagnétiques : un effet sur la santé dérange
Le débat est souvent vif entre les tenants du caractère nocif des ondes électromagnétiques et ceux qui estiment qu’elles sont sans danger, ou si peu. Quoi qu’il en soit, à la fin du mois de janvier dernier, la France adoptait une loi encadrant l’exposition à celles-ci. Pour rappel, l’Organisation mondiale de la santé les a classées comme potentiellement cancérigènes.
L’objectif de cette consultation publique, qui est ouverte jusqu’au 15 juin, est de faire évoluer la version du protocole de mesure d’exposition. Le dernier en date a déjà 4 ans, et entre-temps, la technologie a beaucoup évolué.
L’ANFR lance une consultation publique sur le protocole de mesure d'exposition aux #ondes http://t.co/KLJuqDa1xs
— ANFR (@anfr) April 30, 2015
Wifi et 4G à l’épreuve des mesures
L’Agence indique que le protocole “doit être actualisé en particulier pour mieux évaluer le niveau d’exposition à puissance maximale des réseaux de téléphonie mobile 4G et pour permettre la mesure des ondes émises par les réseaux locaux sans fil, en prenant en compte toutes les versions du Wifi”.
Des mesures plus fiables, voilà ce vers quoi tend cette consultation publique, à laquelle les 4 opérateurs de téléphonie mobile français seront bien entendu associés. Sachez que tout citoyen français a le droit de demander une mesure de cette exposition aux ondes, et la démarche est complètement gratuite. Qui est en charge de cette mesure ? L’ANFR précise qu’il s’agit de “laboratoires accrédités, dont le haut niveau de fiabilité est vérifié et contrôlé régulièrement via l’accréditation délivrée en France par le Cofrac”. Une synthèse des réponses sera publiée sur le site Internet de l’Agence à la fin de la consultation, et un nouveau protocole sera mis en place.