L’énorme succès rencontré par Pokemon Go retarde sa sortie en Europe
Cette semaine, Pokemon Go a été lancé par Niantic Labs et Nintendo aux Etats-Unis, en Nouvelle Zélande, en Australie et au Japon. Il va falloir encore attendre pour voir le jeu débarquer en Europe.
Pokemon est une licence extrêmement appréciée par les joueurs de tous âges. A chaque fois qu’un jeu sort c’est une petite révolution. Même chose avec Pokemon Go, disponible depuis cette semaine en Australie, Nouvelle Zélande, Japon et Etats-Unis. Le problème est que l’afflux de joueurs est tel que les serveurs ne peuvent pas suivre, les joueurs européens vont donc devoir attendre, a annoncé Niantic, le développeur.
Les serveurs de Niantic victimes du succès de Pokemon Go
Les chasseurs de Pokemon se sont rués sur l’application dans les pays où elle est disponible depuis cette semaine. Pokemon Go est en effet dans le haut du classement des applications les plus téléchargées en Australie, Nouvelle Zélande, Japon et Etats-Unis. Cela représente un nombre de joueurs colossal, si bien que les infrastructures prévues par Niantic Labs, le développeur du jeu, ne sont pas suffisantes. D’autant plus que de nombreux utilisateurs n’ont pas attendu que Pokemon Go soit disponible officiellement dans leur zone pour le télécharger, en passant par l’APK.
En effet, les joueurs ont rencontré des problèmes de login et de connexion aux serveurs. “Nous savions que le jeu serait populaire, mais c’était vraiment au-delà des prévisions” avouait le PDG de Niantic Labs, John Hanke. Le studio a donc décidé de repousser le déploiement du jeu à l’international et notamment en Europe. Il va donc falloir un peu de patience pour se lancer à la chasse de ces petits monstres dans les rues.
Pokemon Go génère déjà de gros revenus à Nintendo
Disponible dans les pays cités plus haut, Pokemon Go est téléchargeable gratuitement sur iOS et Android. Cependant, le jeu propose des achats in-game et selon le site spécialisé “Think Gaming”, il rapporterait à Nintendo 1,6 millions de dollars quotidiennement et serait téléchargé 169.000 fois par jour. Des chiffres qui n’ont toutefois pas été confirmé par la firme de Kyoto.