L’E3 pourrait devenir un festival pour les fans, les médias et les influenceurs
Les organisateurs de l'Electronic Entertainment Expo souhaiterait transformer le salon américain pour l'édition 2020.
Ce n’est pas nouveau, mais l’Entertainment Software Association (ESA) commence à être de plus en plus sous pression avec l’E3. Après avoir dû encaisser le départ d’Electronic Arts qui organise son propre événement au Hollywood Palladium de Los Angeles, l’événement se déroulant exclusivement au Conversion Center voit désormais la firme de Redmond utiliser en grande partie le Microsoft Theater pour la présentation de ses jeux. Pire, les absences surprises de Sony et Activision en juin dernier ont couté cher au salon qui ouvre peu à peu ses portes au public, mais qui peine à rattraper les audiences de la Gamescom (373.000 personnes), la Paris Games Week (316.000 personnes) ou encore le Tokyo Game Show (262.000 personnes).
De salon professionnel à festival pour les fans ?
Oui, l’ESA semble prêt à transformer l’E3. A l’occasion d’une réunion avec des lobbyistes de l’industrie vidéoludique, l’Entertainment Software Association n’a pas caché son envie de s’appuyer sur les influenceurs et les célébrités, comme les joueurs des Lakers de Los Angeles, afin de créer des rendez-vous exclusifs pour générer du buzz et une peur de rater quelque chose d’important. L’idée serait de réagencer le hall ouest du Convention Center avec pas moins de huit “centres d’expériences” dédiés à des invités rémunérés venant des agences de talents comme UTA et CAA. Les membres de l’ESA ont d’ailleurs approuvé la vente de 10.000 tickets supplémentaires, ce qui devrait porter à 25.000 le nombre total de consommateurs présents sur le salon. D’ailleurs, contrairement aux précédentes éditions, ces derniers pourraient même avoir accès plus rapidement à l’E3 2020. Enfin, l’ESA envisage de mettre en place des partenariats médiatiques rémunérés pour contrôler les contenus diffusés durant l’événement.