L’accord de mutualisation des réseaux de Bouygues Telecom et SFR en question
L'ARCEP se méfie de cet accord qui pourrait être préjudiciable à la concurrence dans le secteur.
Souvenez-vous, en janvier dernier Bouygues Telecom et SFR signaient un accord de mutualisation de leurs réseaux visant à mettre en commun leurs réseaux 3G, mais aussi 4G et ce afin d’offrir une meilleure qualité de service à leurs clients respectifs. Or, aujourd’hui cet accord semble légèrement remis en question par l’ARCEP.
En effet, l’Autorité de Régulation des Communications Téléphoniques et des Postes qui a examiné l’accord en détail y a trouvé quelques closes qui ne sont pas vraiment à son goût dont la principale concerne la 4G. En effet, l’accord, tel qui l’avait été communiqué, n’étais pas censé inclure les fréquences 4G 1 800MHz dont Bouygues Telecom est le seul propriétaire et dont SFR ne dispose pas du droit d’exploitation.
SFR à la traîne
Or, après vérification de la part de l’ARCEP l’une des closes du contrat prévoit une mutualisation des bandes 1 8000MHz durant deux ans et ce afin de laisser à SFR le temps de déployer son réseau mobile 4G encore un peu limité par rapport à celui de Bouygues Telecom et d’Orange. Avec une telle mutualisation les conditions seraient donc défavorables à la concurrence qui serait obligée de déployer la 4G rapidement face à SFR qui pourrait, lui, prendre son temps.
Deux solutions s’offrent donc aux opérateurs et à l’ARCEP, renoncer à cette partie de leur accord et ainsi éviter tout risque face à l’ARCEP ou sceller l’accord et risquer une amende de la part de l’ARCEP voir même une suspension de l’accord.