La carte d’identité de demain sera-t-elle stockée dans une puce ?
Une question relancée par les politiques françaises.
C’est un débat houleux qui devrait bientôt être relancé. Relancé par Cyril Pellevat, élu LR, dont une question a été repérée par Next Inpact à propos de la carte d’identité et une nouveau format électronique. Et pour cause : dans un monde de plus en plus connecté, l’homme politique imagine le document de demain au format carte bancaire avec un processeur permettant une vérification simplifiée. Autant dire que la question est épineuse quant à la création d’une telle signature électronique – qui pourrait inclure les empreintes – et que n’importe qui de suffisamment intéressé(e)s par les nouvelles technologies a en tête un possible risque de piratage…
Une question relancée autour de la carte d’identité électronique
C’est donc une question écrite de Cyril Pellevat – mais aussi par le secrétaire d’Etat au Numérique – qui a relancé le débat d’après Next Inpact sur la forme future de la carte d’identité. L’élu LR cité précédemment imagine des cartes qui “intègrent également un microprocesseur qui permet une vérification des documents plus fiable. Comme elles contiennent la photo du titulaire et potentiellement ses empreintes digitales, elles peuvent servir, le cas échéant, à l’identification et à l’authentification biométriques“.
Mais ce n’est pas tout puisque la qualité des matériaux est également souligné par Cyril Pellevat, se constituant de polycarbonate, d’une solidité plus forte que les cartes actuelles. Toujours d’après ce dernier, la forme digitale de papiers d’identité permettrait également de lutter contre la fraude “Ces cartes intègrent une identité électronique régalienne et permettent d’accéder aux services publics avec une sécurité renforcée grâce à la signature électronique”.
Reste à savoir si l’accent sera suffisamment mis sur la protection contre le piratage. Dans un monde de plus en plus connecté, on imagine aisément des hackers capables d’usurper une identité – ou de créer une carte ? – via le biais électronique. Une question qui sera sans doute amenée à être posée dans le futur.