Jailbreakage sauvage pour la Switch de Nintendo
Nintendo doit voir rouge ces dernières semaines car une faille matérielle permet de pirater sa console hybride. Le pire étant que l'entreprise ne peut appliquer aucun patch ou correctif pour colmater la brèche... Il y a du jailbreakage dans l'air sur la Switch !
Suite à l’installation d’un système Linux début 2018 et au piratage qui en découle, la Team FailOverFlow continue d’exploiter une faille matérielle critique de la puce Tegra intégrée à la Nintendo Switch. Avec la commercialisation d’accessoires adaptés, la petite console hybride s’apprête à subir une ère de jailbreakage inédite, avec le manque à gagner potentiel que cela représente pour Nintendo.
La Switch, victime d’un piratage insoluble
Jusqu’à début 2018, la plate-forme Tegra utilisée par Nintendo paraissait suffisamment sécurisée, mais les choses ont pris une toute autre tangente depuis que des hackers sont parvenus à adapter un système Linux sur la Switch.
Rappelons le, deux failles avaient été découvertes par les pirates de la Team FailOverFlow sur la Switch, leur permettant d’exploiter une caractéristique matérielle propre à la puce intégrée à la petite console hybride.
D’ordinaire, il existe une solution à chaque problème de piratage, l’ordre étant généralement rétabli après une bonne mise à jour ou un patch adapté, mais cette fois l’épine dans le pied de Nintendo est de taille, la faille exploitée étant une constante matérielle de la puce Tegra, directement liée à sa fabrication.
Nintendo, condamné à regarder sa Switch se faire jailbreaker
Depuis la découverte de cette faille, la plate-forme Tegra s’avère faillible malgré les sécurités dont elle est originellement pourvue. Dans le cas présent, ni Nintendo ni Nvidia ne sont à même de régler le souci. Comble de la chose, la puce concernée n’est accessible qu’en écriture, ce qui empêche son créateur lui même d’y accéder pour modifier du code… L’unique solution est la mise sur le marché de futures Switch intégrant une nouvelle puce Tegra, pour les anciennes versions le champs est libre !
Suite à ce piratage, voilà maintenant que les pirates viennent de commercialiser deux accessoires donnant la possibilité aux utilisateurs de configurer personnellement leurs consoles Switch. Compatibles avec toutes les versions de firmware en circulation, leur installation ne nécessite ni soudure, ni connaissance technique.
En conclusion, ça sent le jailbreak forcé pour la console Switch et Nintendo ne peut pour l’heure que regarder ce spectacle, impuissant. Le préjudice à venir pourrait être de taille pour le groupe nippon, puisque chaque console jailbreakée appelant forcément un grand nombre de jeux piratés, qu’il suffira de lancer avec le Homebrew ajouté.