Guerre des brevets : une trêve signée entre Google et Microsoft
Tout comme Samsung et Apple, les deux géants Microsoft et Google ont décidé de faire une trêve dans la guerre qu'ils se livrent concernant les brevets. 18 procédures vont être abandonnées.
Plus tôt dans la semaine, Microsoft et Google ont annoncé dans un communiqué commun qu’ils allaient mettre fin à leurs disputes concernant les brevets. Les procédures initiées en 2010 vont être abandonnées aux Etats-Unis et en Allemagne. Les 2 géants vont-ils vraiment enterrer la hache de guerre ou ceci ne représente qu’une courte trêve ?
La guerre des brevets débute en 2010
Depuis 2010, des litiges concernant le WiFi, le contenu vidéo sur le web ou encore les smartphones opposaient les géants américains Google et Microsoft. Ils ont décidé de mettre leurs querelles de côté et même privilégier la collaboration.
L’affaire avait commencé en 2010 entre Microsoft et Motorola, à propos de violations de brevets de la part du fabricant de smartphones avec ses appareils fonctionnant sous Android. 1 an plus tard c’était Motorola qui contrattaquait et réclamait 4 millions de dollars à la firme de Redmond pour exploitation illégale de brevets concernant l’encodage vidéo et le WiFi. Google qui entre temps avait acquis Motorola, s’était vu enrôler dans ces affaires judiciaires. Finalement, la justice donnera raison à Microsoft mais des procédures étaient toujours en cours. Procédures qui seraient désormais abandonnées : « Les entreprises vont mettre fin à tout litige en cours sur leurs brevets respectifs, notamment en ce qui concerne Motorola Mobility » pouvait-on lire dans le communiqué.
La fin des hostilités entre Google et Microsoft ?
Le communiqué commun publié par Microsoft et Google indique : « Google et Microsoft se sont mis d’accord pour collaborer sur les questions de brevets et prévoient de travailler ensemble dans d’autres secteurs à l’avenir, au profit de leurs clients« . Les termes de l’accord n’ont cependant pas été révélés.
Toutefois, cela ne veut pas forcément dire qu’il n’y aura plus de contentieux entre les deux entreprises dans le futur. Si de nouvelles infractions concernant la propriété intellectuelle étaient observées, cet accord n’empêchera pas l’une d’envoyer l’autre devant les tribunaux.