Google Stadia : la rémunération des développeurs est jugée peu satisfaisante
Les conditions financières de Google pour attirer des studios sur sa plateforme cloud gaming Stadia ne sont pas assez intéressantes.
Si Google Stadia peut compter sur des grands noms de l’industrie vidéoludique comme Electronic Arts, Ubisoft, Bethesda, 2K Games, Rockstar Games, Bungie ou encore Larian Studios pour proposer un catalogue avec des AAA récents, les studios indépendants semblent ne pas loger à la même enseigne. Ils sont nombreux à affirmer que la rémunération est presque inexistante : « Habituellement, il faut arriver avec une sorte d’offre qui vous incite à suivre un projet, ce n’était pas le cas ici (…) Il n’y a pas d’argent… L’offre était si basse qu’elle n’a même pas fait partie de la conversation (…) Il y a des plateformes sur lesquelles vous voulez être parce qu’elles ont une audience et que vous voulez atteindre cette audience. C’est ce qu’est Steam, ou ce qu’est la Switch (…) Avec Google, c’est facile de les regarder et de se dire ‘C’est Google !’. Si quelqu’un peut faire fonctionner ça, ce sont eux. Mais ils ont très souvent échoué dans le passé et ont abandonné des services majeurs. »
Google se sent soutenu avec Stadia
La firme de Moutain View ne dément en rien les accusations concernant des conditions financières inintéressantes, mais assure avoir un soutien sans faille au quotidien : « Les éditeurs et les développeurs avec lesquels nous parlons régulièrement nous soutiennent beaucoup, et veulent que Stadia réussisse. Il convient également de souligner que tous les éditeurs n’ont pas encore annoncé leurs jeux pour Stadia et que d’autres jeux continueront à être annoncés en temps utile« . Depuis son lancement en novembre dernier, la plateforme Stadia ne propose qu’une trentaine de jeux jouables, même si des nouveautés vont arriver d’ici les prochains mois, notamment des exclusivités temporaires. A noter que 120 jeux rejoindront le service de Google durant l’année.