Google s’engage à ne pas vendre sa technologie de reconnaissance faciale (pour le moment)
Les géants de l'IT mettent au point les technologies de demain, et parfois, cela suscite de nombreuses interrogations, voire des craintes. C'est le cas aujourd'hui avec la reconnaissance faciale.
Les sociétés comme Google ont conçu tout un tas d’outils hi-tech très performants, et comme le marteau ou le couteau, ceux-ci peuvent être utilisés de bien des manières. Tantôt pour le bien, tantôt pour le mal. Certains s’en inquiètent, à juste titre. Google a donc tenu à prendre les devants, en quelque sorte, en s’engageant publiquement à ne pas vendre sa technologie de reconnaissance faciale… pour le moment.
Google s’engage à ne pas commercialiser sa technologie de reconnaissance faciale
Dans un communiqué publié sur son site, la firme de Mountain View évoque comment les utilisations de l’intelligence artificielle et de la reconnaissance faciale ont trouvé un formidable écho notamment dans l’industrie médicale. Google admet aussi que ces technologies pourraient être utilisées de manière abusive et nuisible. C’est pour cela que la société s’engage à ne pas la commercialiser.
Selon le communiqué : « Cependant, comme de nombreuses technologies avec de multiples usages, la reconnaissance faciale mérite une grande considération pour s’assurer que son utilisation est en accord avec nos principes et nos valeurs et éviter ainsi les abus et toutes autres conséquences nuisibles. Nous continuons de travailler avec de nombreuses organisations pour identifier et gérer ces défis et contrairement à d’autres sociétés, Google Cloud a choisi de ne pas proposer d’API générale de reconnaissance faciale avant d’avoir pris ses décisions sur le sujet. »
Pas pour le moment, tout du moins
Google avait été largement critiqué lorsque l’on avait découvert que la société avait accepté un contrat militaire dans lequel son intelligence artificielle serait utilisée pour, potentiellement, identifier des cibles pour les drones. Google avait depuis promis de ne pas utiliser l’IA pour des armes et s’était engagé à ne pas renouveler de contrats de ce genre.