Google s’attaque au diagnostic précoce du cancer
Google se penche sur une technologie permettant de diagnostiquer le cancer et d’autres maladies très en amont pour mieux les soigner.
On le sait, Google possède de nombreuses succursales qui travaillent toutes sur des projets différents. Parmi ces dernières, le laboratoire Google X, dirigé par Sergei Brin, est celui qui mène les expériences les plus secrètes. Projets autour des télécommunications (Loom), de la robotique ou encore de villes et d’aéroports, Google X couvre un large spectre.
On le sait, Larry Page clame à qui veut l’entendre que Google n’est pas seulement une société hitech en tant que telle, les fondateurs de la firme de Mountain View n’ont jamais caché leur ambition de rendre la condition humaine meilleure. Un projet portant sur les nanotechnologies permettant d’anticiper le cancer et d’autres maladies pourrait aller dans ce sens.
Anticiper le cancer pour mieux le guérir
Google X aurait découvert un système de nanoparticules sous forme de comprimés à avaler. Ces dernières iraient se fixer sur des cellules ou des protéines spécifiques à certaines maladies. Un outil externe permettrait ensuite de détecter une concentration anormale de ces particules dans le corps.
Ainsi il serait possible de détecter très en amont un problème qui pourrait dégénérer plus tard et donc devenir plus grave s’il n’était pas traité à temps. L’idée vient d’ailleurs de Tom Tanis, un employé de Google victime d’un grave accident de vélo qui lui a au final sauvé la vie, car les médecins ont découvert en l’opérant une tumeur au rein qu’ils ont pu traiter à temps. Chose qui n’aurait peut être pas été le cas si elle avait été diagnostiquée plus tard.
Il faudrait encore au moins 5 ans à Google pour terminer de développer cette technologie. Le temps qu’il faudra pour également se pencher sur les contraintes législatives liées à l’introduction d’un tel dispositif dans les corps humains.