Free-to-play : un adolescent dépense 37 000 euros dans Game of War : Fire Age
Game of War : Fire Age est un jeu free-to-play dont le but est d'inciter le joueur à la dépense. Objectif visiblement atteint.
On le sait, le Free to Play est un modèle ultra populaire de par le monde et des millions de gens n’ayant jamais touché au jeu vidéo se sont lancés avidement dans des séries comme Candy Crush ou encore Clash of Clans. Pourtant, le free to play est aussi un genre qui a parfois mauvaise presse et les 37 000 euros dépensés par un adolescent dans Game of War Fire Age ne devraient pas arranger les choses.
Ce qui repousse instinctivement la plupart des gamers purs et durs dans le genre free to play, c’est justement le pay to win et avec une somme pareille, on ne peut qu’espérer que ce garçon belge de 15 ans en a eu pour son argent. Enfin, son argent façon de parler puisqu’il s’agissait de la carte bancaire de son grand-père, confiée par la mère du garçon afin qu’il l’aide à installer quelques e-books sur sa tablette. Selon la maman, son fils n’a jamais eu conscience des sommes dépensées dans la mesure où le jeu n’affichait pas le prix de ses achats in app comme on dit en Wallonie. Même si certains souligneront le manque d’intelligence du pauvre bonhomme qui a dû avoir une sacrée trouille lorsque la facture à 37 000 euros est sortie, il faut rappeler que ce type de jeu est justement conçu pour pousser le plus possible à la dépense. C’est notamment le cas du mode Casino de Game of War qui vous fait dépenser de l’argent d’un simple clic sans véritable mise en garde.
Ce qui devait arriver arriva
Quand on sait que des adultes censés être responsables tombent dans le cycle infernal de la dépendance au jeu et génèrent des dettes colossales, il n’est pas étonnant de constater qu’un adolescent peut lui aussi être la victime de ce type d’excès et d’addiction. Dans l’histoire, le jeu free to play n’est certes pas le seul à blâmer puisque le joueur a manqué de discernement et ses parents n’ont pas été assez prudents. Alors, d’après vous c’est la faute à qui ?