Free et Bouygues Telecom : Numericable Group est poursuivi en justice
Free et Bouygues Telecom ont décidé de s’attaquer à Numericable. Un document a mis le feu aux poudres.
Free et Bouygues Telecom poursuivent en justice Numericable Group. Ce dernier a révélé dans un communiqué que l’opérateur Bouygues Telecom réclamait 53 millions d’euros de dommages et intérêts. Ce concurrent qui est également un partenaire puisque le réseau fibre est partiellement équipé par Numéricable a envoyé une réclamation. Cette dernière met en valeur un contrat datant de 2009, il avait une durée de 5 ans et il avait été prolongé une fois pour 5 ans supplémentaires. Bouygues Telecom estime qu’avant la signature et la mise en place de ce contrat, les termes étaient erronés. Numéricable ne rejoint pas Bouygues Telecom sur ses déclarations, mais le groupe souhaite tout de même trouver une solution pour résoudre ce conflit.
Une deuxième attaque en justice
Numéricable doit faire face à une seconde attaque et, cette fois, elle provient de Free. Le câblo-opérateur se retrouve donc devant le tribunal de Nanterre selon le JDD, car la société de Xavier Niel n’est pas d’accord avec la présentation de ses services proposée dans un document. Ce dernier est en possession de l’Autorité des Marchés Financiers et il s’intègre dans la procédure d’introduction en Bourse de Numéricable. Free aurait donc déclaré que toutes les informations étaient erronées « la qualité haute définition, YouTube sur la TV, le réseau de boutiques, le Blu-Ray de la Freebox, la hotline, le débit, la vidéo à la demande, les contenus exclusifs ».
Free n’accepte pas ces chiffres
Free demande à Numéricable Group de rectifier au plus vite les informations qui ne refléteraient pas la réalité. Ce mardi 5 novembre, une première audience devrait être organisée entre les deux parties. Free pointe également du doigt la vitesse de connexion maximum descendante mise en avant pour ses services. L’ensemble des fournisseurs obtient 200 Mb/s alors que Free se voit octroyer 28 Mb/s. La société de Xavier Niel n’a donc pas digéré cette information, pour rappel le FAI avait dévoilé au début du mois d’octobre que le débit descendant maximum allait jusqu’à 1 Gb/s.