Facebook : Bientôt une rémunération pour les « fact-checkers » ?
Facebook vient d’annoncer une série de mesures permettant de lutter contre les fausses informations. Le réseau social se dit prêt à rémunérer les médias qui collaborent en ce sens.
Depuis les accusations d’avoir favorisé l’élection de Donald Trump en laissant de fausses informations circuler, Facebook prend très au sérieux la problématique des « fake-news ».
Les équipes du réseau social ont dévoilé une série de mesures afin de contrer ce phénomène parmi lesquelles, la possibilité de rémunérer les personnes qui collaborent à débusquer ces fausses informations.
« Relation commerciale envisagée »
C’est dans une interview accordée au Financial Times par Adam Mosseri, vice-président de Facebook, que le réseau social a détaillé ces nouvelles mesures. « Une relation commerciale est envisagée et nous y sommes très ouverts. Nous tenons à nous impliquer de manière responsable et s’il faut passer par un accord financier, c’est tout à fait possible de notre côté. » a-t-il précisé.
Depuis plusieurs semaines, un système de vérification des informations est en place dans plusieurs pays (États-Unis, France, Allemagne). Son fonctionnement se base sur une synergie entre les utilisateurs qui signalement de fausses informations et certains médias triés sur le volet (AFP, Le Monde, BFMTV ou encore France TV pour la France) qui sont chargés de valider ou non ces signalements sur une plateforme spécifique.
Lorsqu’une information est signalée comme fausse par au moins deux médias « modérateurs », un avertissement est alors affiché sur le fil d’actualité.
Une petite FAQ de la fake-news
En plus de se réserver une petite enveloppe pour ces « fact-checkers », Facebook vient de dévoiler un espace pour éduquer les internautes à la détection des fausses informations. Mis en place dans 14 pays, dont la France, ce guide sera accompagné d’une campagne de sensibilisation publiée dans la presse écrite et web dans les semaines à venir.
On le voit, les géants du web ne veulent plus qu’on leur reproche de ne pas prendre cette problématique des fake-news à bras le corps. Google de son côté vient de mettre en place un affichage spécifique sur la fiabilité des informations qui ressortent dans son moteur de recherche.